Louis-Jean Cormier et Boogat triomphent aux deux premiers galas de l'ADISQ
Musique

Louis-Jean Cormier et Boogat triomphent aux deux premiers galas de l’ADISQ

Le Gala de l’Industrie et L’Autre Gala de l’ADISQ avaient lieu hier à Montréal. Une quarantaine d’artistes et artisans de la scène musicale québécoise ont été récompensées, dont Louis-Jean Cormier et Boogat qui ont raflé deux Félix chacun.

Louis-Jean Cormier a remporté le prestigieux trophée de la catégorie «Album de l’année – choix de la critique» pour son premier opus solo Le Treizième Étage, hier soir à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. La nomination pour le moins serrée était complétée par Chic de ville de Daniel Bélanger, Le poids des confettis des sœurs Boulay, Fox de Karim Ouellet et Une version améliorée de la tristesse de Peter Peter. Un peu plus tôt dans la journée, lors du Gala de l’Industrie présenté au Club Soda, le chanteur de Karkwa voyait son album remporter les honneurs dans la catégorie «Sonorisateur de l’année».

De son côté, le rappeur latino-montréalais Boogat a remporté la catégorie «Album de l’année – Musiques du monde» pour El Dorado Sunset, une œuvre salsa-électro-hip-hop totalement en espagnol. Quelques heures avant, il remportait le Félix du «Réalisateur de disque de l’année» avec Poirier.

Une première pour Fred Fortin

Animé pour une seconde fois par Les Denis Drolet, l’Autre Gala de l’ADISQ a été marqué par des gagnants de tous horizons, notamment Les sœurs Boulay (Album Folk), Jérôme Minière (Album Musique électronique), Louis-José Houde (Spectacle Humour) et Pier Béland (Album Country, à titre posthume).

Plus de 15 ans après avoir été battu dans la nomination «Révélation de l’année» par Lise Dion, Fred Fortin a enfin gagné son premier Félix grâce au deuxième album de Gros Mené (Album Alternatif). La formation rock garage a d’ailleurs donné l’une des meilleures prestations de la soirée en interprétant Venus.

Dans la catégorie hip-hop, c’est Manu Militari qui a remporté les honneurs pour son troisième album Marée humaine, devant Loco Locass, Rainmen, Millimetrik et Cargo Culte. Le rappeur originaire de Côte-des-Neiges a profité de son passage sur la scène pour narguer Cœur de Pirate, qui avait remis en cause sa victoire dans la même catégorie trois ans plus tôt. La chanteuse a d’ailleurs perdu la nomination de l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec au profit de Patrick Watson.

Dare to Care Records s’illustre

Animé par Claudine Prévost hier après-midi, le Gala de l’Industrie a distribué une vingtaine de Félix. L’étiquette de disques montréalaise Dare To Care Records en a remporté trois: «Maison de disques de l’année», «Équipe de promotion web de l’année» et «Producteur de spectacles de l’année».

Martin Léon a également été récompensé pour son excellent Laboratoire exotique dans la catégorie «Metteur en scène de l’année». Fred Pellerin en a fait de même dans la catégorie «Scripteur» pour son spectacle De peigne et de misère.

Une dizaine d’autres trophées seront remis dimanche prochain à la Salle Wilfrid-Pelletier dans le cadre de la 35e édition du Gala de l’ADISQ animée par Louis-José Houde. Karim Ouellet, Louis-Jean Cormier, Keith Kouna et Les sœurs Boulay font partie des nommés.

Découvrez tous les gagnants : www.adisq.com