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Brandon Flowers: The Desired Effect

Brandon Flowers
The Desired Effect

Island, 2015

En faisant équipe avec le réalisateur Ariel Rechtshaid (Haim, Vampire Weekend), Brandon Flowers rompt avec le son americana éculé de son premier effort solo intitulé Flamingo sorti en 2010. Le chanteur de The Killers semble avoir bu à la fontaine de jouvence, renouant avec les mélodies transcendantes façon Hot Fuss sur I Can Change (obsédante bombe pop!) et Can’t Deny My Love. La force de ces pièces? L’ajout de choristes féminines, une première pour Flowers, et des « tones » de synthés savamment choisis. On se questionne toutefois quant à l’utilisation de l’autotune sur sa voix juste (Lonely Town) et on fronce des sourcils à l’écoute du conte musical The Way It’s Always Been. Il y a, certes, de bonnes idées mais des textes et des musiques aussi cheezy que Dream Come True viennent gâcher le portrait. Et que dire de l’expérimentation rockabilly Diggin’ Up The Heart qui casse le rythme? Inégal.

Can’t Deny My Love