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Tagada Jones: Dissident

Tagada Jones
Dissident

Indica, 2014

Vingt ans d’existence et le quatuor breton s’époumone encore avec ardeur au sujet des inégalités de la société. S’il est terrible de penser que rien n’a changé, un autre constat s’impose. Depuis Le feu aux poudres (2006), Tagada Jones nous sert toujours sensiblement le même album, constitué de mélodies punk hardcore accrocheuses, mais interchangeables, et de textes livrés sur le même ton excédé. Que Dissident compte 20 chansons est un handicap, car il y a une dizaine de morceaux redondants et qu’on risque de passer à côté des perles: Vendetta, Tout va bien, Vivre (avec Vincent d’Aqme), Blasphème (avec Stéphane Buriez de Loudblast), Ni dieu ni maître (avec Poun de Black Bomb A), On ne chante pas on crie (avec Reuno et Phil de Lofofora) et Dernier rendez-vous (avec Guizmo de Tryo). Le 14 juin aux Katacombes.

Un extrait

Tout va bien