Dead Messenger revient avec un deuxième album (re)chargé à bloc, beaucoup plus proche de l’énergie que le combo montréalais dégage en concert. Recharger est un disque plus hargneux, aux propos sombres, tout en gardant bien en évidence la sensibilité pop. Les guitares sont furieuses et omniprésentes, les voix et chœurs, justes, la batterie, souvent nerveuse. On y retrouve des influences proches de celles des Hollerado par exemple, soit un rock vitaminé, un peu punk d’un bord et college rock de l’autre, avec quelques (courts) morceaux d’ambiance. Pour résumer, disons que l’univers du messager mort se situe quelque part entre Doughboys et Social Distortion. Le 21 février à L’Escogriffe. (P. Baillargeon)
Guide albums
Dead Messenger
Recharger
Indépendant, 2013