Membre de soutien
Organisme à but non lucratif âgé d'une vingtaine d'années, l'Atelier Silex de Trois-Rivières se trouve actuellement en pleine campagne de financement. Afin de pouvoir poursuivre son travail de diffuseur en art actuel et soutenir la cherche dans ce domaine, le regroupement d'artistes est donc à la recherche de membres de soutien. Les cartes de membre, qui doivent être renouvelées annuellement, sont disponibles à l'atelier de la rue Père-Frédéric au coût de 50 $. Par ailleurs, les gens qui "encourageront" l'organisation, dont les créateurs participent à différents événements nationaux et internationaux, courront la chance de gagner une œuvre de l'artiste Monique Vachon.
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La chasse à la coquine
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| Le Duo Impromptu Photo: Gilles Roux |
Le Duo Impromptu, formé de Magali Lemieux et de Philippe Bournival, prépare actuellement son deuxième album. Ce samedi 16 avril à la Salle Rodolphe-Mathieu de l'UQTR, il présente en primeur la majorité des extraits qui le composeront. Connu pour ses chansons longues et fantaisistes, le duo prend tranquillement un tournant un peu plus commercial. C'est pourquoi, en plus de réduire la durée de ses musiques, il s'entoure désormais du guitariste Sébastien Deshaies et du violoncelliste François Toutant. S'il change quelques aspects de sa personnalité artistique, le couple conserve malgré tout son essence. Ainsi, humour et créativité sont encore au rendez-vous.
Encourager l’art n’est jamais vain. Les artistes n’ont tellement plus de subventions de nos jours qu’ils savent très bien se servir de l’argent des entreprises et des particuliers lorsque que ceux-ci contribuent d’un don, aussi modeste soit-il, au processus créateur. Malheureusement, je ne crois pas que les Mauriciens se précipiteront pour encourager l’Atelier Silex, vu le prix un peu élevé de leur carte de « membre de soutien ». Alors ce sont probablement les individus du milieu des affaires qui encourageront l’organisme sans but lucratif, eux qui ont l’habitude de se faire mécènes, ou encore d’installer sur les murs de leurs bureaux de jolis tableaux et d’étranges sculptures pour accompagner la secrétaire à l’entrée. Le public court tout de même la chance de remporter une réelle oeuvre d’art d’une valeur considérable. Même si, au-delà du matériel, l’art ne devrait pas avoir d’autre prix que celui de la passion et de l’imaginaire.
Je trouve toujours dommage qu’on doive aborder avec sérieux l’aspect de la commercialisation dans le cas des artistes de la relève. Non pas dans le sens de diffuser leur « produit », mais bien de le vendre et trop souvent de le formater dans un moule facilement interchangeable. Le Duo Impromptu en est déjà à son deuxième disque et, quoique la formation ne soit pas assez reconnue en dehors de la région, il se démarque déjà par sa personnalité évidente et invitante. Alors pourquoi changer ? Pourquoi raccourcir justement ces « chansons longues et fantaisistes » ? Harmonium, Beau Dommage, les Beatles et tant d’autres ne nous ont-ils pas offerts des chansons qui s’étiraient longuement pour notre plus grand plaisir ? Mais non, la radio commerciale freine l’élan artistique spontané des nouveaux arrivants, les restreignant à deux ou trois minutes vite enfilées, en plus d’exiger un style précis et vendeur. Je souhaite au Duo Impromptu de rester ce qu’il est malgré cette mise en marché parfois fort périlleuse.
Équitable, ce commerce ?
Avec le dossier des commandites on peut se demander si ont doit vraiment donner l’argent aux sociétés à but non-lucratif. Surtout quand ça va mal dans la santé et dans l’éducation. Le 21 avril avec le budget du ministre Michel Audet vous retrouvez peut-être de l’argent neuf.
Des organismes à but non-lucratifsqui viennent en aident au domaine artistique, il n’y en a pas des masses. C’est pourquoi il faut soutenir ces organismes qui seraient bien incapables de répondre à leur mission si ils n’obtiennent pas le soutien du public. L’Atelier Silex de Trois-Rivières est un de ceux là, et il a choisi d’offrir des cartes de membres de soutien comme moyen de financement. C’est une bonne idée car ces cartes de membres, en plus de soutenir l’organisme, offrent certains privilèges à leurs détenteurs. C’est vrai qu’à $50, ce n’est pas nécessairement pas à la porté de tous, quoique pour les vrais supporteurs de l’art, ce n’est pas tellement demander. Mais ce n’est pas nécessairement tout le monde qui ont vraiment besoin des privilèges qui viennent avec ces cartes de membres. Et certains voudraient aider mais n’en ont peut-être pas les moyens. Il serait peut-être plus attirant d’avoir diverses catégories de membres, avec une fourchette de prix plus large, ce qui donnerait la chance à plus de gens de trouver quelque chose qui leur convient. Ou faire des évènements ponctuels où une contribution est demandée. Lorsqu’on demande l’aide du public, il faut être assez versatile si on veut espérer s’attirer leurs faveurs, et ainsi pouvoir poursuivre notre oeuvre.
L art est quelquechose de fragile qui a besoin du soutien de ceux qui l aiment. L atelier Silex
fait des pieds et des mains pour diffuser l art mais aujourd hui il a besoin du soutien financier des gens. Il est certain que tout le monde est sollicité de partout mais l art a besoin d argent pour être connu et apprécié et on sait aujourd hui que le gouvernement a bien d autres priorités. Bien sure, 50$ peut sembler cher a monsieur tout le monde mais quand on y pense ce n est pas grand chose pour donner un coup de pouce essentiel a l art. Les gens sont prêts a payer ce prix pour un spectacle mais ils hésitent souvent a donner le même montant pour faire avancer l art. L art est un héritage pour notre société, a nous d y voir