Ce soir, LE spectacle du Festival pour lequel j’entretiens le plus d’attentes : Seun Kuti.
Des deux fils du légendaire Fela, Seun est celui qui demeure le plus intègre à l’esprit de l’afrobeat. Ce n’est pas tous les jours que l’on entend un artiste prétendre que la musique qu’il fait est une arme, un outil de révolution, un levier pour la souveraineté culturelle et politique du continent auquel il appartient. Tant de conviction et de naïveté (ce n'est pas toujours un défaut) ont quelque chose d'agréablement rafraîchissant dans un pays où la musique est avant tout une industrie de divertissement où l'on s'interroge plus sur les plateformes de distribution que sur le contenu distribué.
(Pour lire l’entrevue réalisée par mon collègue Antoine Léveillée, rendez-vous ici.)
Ma prédiction pour le spectacle de ce soir? Elle est météorologique. Hausse du mercure remarquable aux environs de la Place D’Youville, avec forte possibilité de perturbations dans les mouvements pelviens chez les spectateurs.
Et des yeux, les vôtres, plus brillants encore que les étoiles. Ou que vos macarons, tiens.