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Tellement Radio-Canada!

 Oh! boy! Si l'on se fie à l'excellente programmation d'été que nous prépare Radio-Canada, va falloir que je ferme ma tévé entre mai et août. Des kiwis et des hommes, disons qu'il existe une meilleure façon de commencer la journée. En plus que j'ai souvent de la difficulté à comprendre ce qu'il dit Boucar Diouf quand il parle vite avant les annonces. On dirait qu'il y a du monde qui sont comme ça. Ils parlent mal vite ou vite mal. Anyway, j'ai rien contre Des kiwis et des hommes mais ça reste que je trouve que ça réveille mal le matin. C'est tellement relax et peace que ça fait rien que me donner le goût d'aller me recoucher.

Et ça ne s'améliore pas car pour la millième année consécutive, Radio-Canada a eu la brillante idée de nous remettre ça avec Bons baisers de France. Oui oui, vous savez, l'émission qu'on n'écoute jamais. En fait, j'ai longtemps pensé que personne ne l'écoutait et j'en étais même tellement certain que j'aurais été prêt à mettre ma main au feu. J'utilise le conditionnel parce qu'il y a quelques mois, ma blonde m'a appris que ma soeur l'écoutait. Alors on peut tous remercier ma soeur Nadine qui, avec sa cote d'écoute, a probablement convaincu Radio-Canada de faire revenir ce programme tellement divertissant. 

 Et enfin, quand on dit Radio-Canada, on pense immédiatement à la culture et le partage de connaissances et quoi de mieux que des bons quiz afin de remplir ce mandat difficile. Non mais quel été auraient-on passé sans l'incontournable Pyramide? J'écris Pyramide et j'en ai le coeur qui bat. C'est tellement une bonne idée de nous montrer un comédien tenter de faire découvrir un mot à quelqu'un qui pourrait être notre voisin. Et surtout, c'est encore plus amusant du fait que nous, on ne le cherche pas le mot parce qu'il est déjà écrit en bas de l'écran! Et Sébastien Benoît, il est tellement charismatique qu'avec ou sans son, on a envie de regarder Pyramide!

Définitivement, je vais m'en rappeler de l'été 2009 si je me fie à la fameuse théorie de Jean-Luc Godard comme quoi le cinéma fabrique des souvenirs et que la télé fabrique de l'oubli.

Merci Radio-Canada!