Vient tout juste de se terminer la première session parlementaire depuis que Jean Charest a récupéré sa majorité et mis les deux mains sur le volant en pleine tempête économique…
Donc, une session où:
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CÔTÉ GOUVERNEMENT:
– La Caisse de dépôt et placement a confirmé une perte de 40$ milliards en 2008, dont 10$ millions pour cause de mauvaise gestion. Et des investissements de moins en moins importants au Québec. Mais le gouvernement refuse toute enquête publique.
– Parachutage controversé de Michael Sabia à la tête de la même CDP.
– Comparution à Québec de son ancien PDG, Henri-Paul Rousseau. Il prend une part de responsabilité, mais refuse quand même de remettre sa prime de départ de 400 000$ en fonds publics. Et refuse d'expliquer pourquoi la CDP et d'autres institutions québécoises ont perdu gros en achetant pour 60% au Canada de ces papiers commerciaux toxiques. «Un mystère de la vie», qu'il avait dit plus tôt à la Chambre de commerce de Montréal…
– Premier déficit depuis plus de dix ans. Mais nécessaire dans le cadre d'une récession!
– Enquête sur la mort de Fredy Villanueva. Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, confirme qu'il est incapable de gérer un dossier aussi délicat.
– Un rapport confirme qu'une grande part des préposés dans des résidences privées pour personnes âgées n'ont aucune formation. Un autre confirme un nombre élevé au Québec de cas d'abus auprès des personnes âgées et de décès dûs à de la négligence passive ou active. (Si on se posait les mêmes questions pour les autres personnes vulnérables, dont les personnes handicapées intellectuellement, on trouverait peut-être des données semblables…).
– Toujours pas de code ou de commissaire indépendant à l'éthique pour les parlementaires…
– L'«exécution» publique du président de la SODEC.
– Plus de 2 000 femmes atteintes du cancer du sein sont en attente de savoir si elles ont eu le bon médicament après leurs traitements. Car on apprend que le ministère de la Santé n'a toujours pas imposé à tous les laboratoires concernés l'obligation d'un contrôle de qualité externe, même s'il est au courant du problème depuis quelques années.
– Refus du gouvernement de tenir une enquête publique suite aux reportages qui s'accumulent sur l'infiltration de l'industrie de la construction par le crime organisé. Un vieille histoire qui refait surface…Un des traits moins glorieux, je crois, de notre «société distincte».
– Refus du ministère des Affaires municipales d'intervenir malgré les enquêtes de la SQ qui se multiplient auprès de l'administration Tremblay à Montréal.
RÉSULTAT: Depuis au moins deux mois, les sondages montrent que le PLC est devancé par le PQ chez les francophones. Mais comme l'élection ne sera que dans trois à quatre ans, cela a peu d'impact sur l'attitude du gouvernement.
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Soit dit en passant, le prix de la clownerie de fin de session revient à la ministre des aînés, Marguerite Blais:
Ce jeudi matin, lors de la période de questions, la députée péquiste Lisette Lapointe, la questionne sur la question des préposés, la guéguerre entre la ministre et le Conseil des aînés, etc…
Et voici la réponse finale de la ministre:
«Ils me posent des questions parce qu'ils veulent provoquer des crises. C'est la souveraineté qu'ils veulent, eux autres! Hein!»
Misère….
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CÔTÉ PARTI QUÉBÉCOIS:
– Retour à l'Opposition officielle.
– Une grande lenteur à intervenir dans le dossier du 250e de la bataille des Plaines d'Abraham.
– Retour en première position chez les francophones dans les sondages.
– «Plan Marois sur la souveraineté»: approche d'affirmation nationale proactive dans le cadre canadien. Appuyé par le PQ et le Bloc.
– Certains critiques de l'Opposition officielle se détachent du lot par la qualité et la pertinence de leurs interventions, dont François Legault (finances); Bernard Drainville (santé); Lisette Lapointe (questions sociales et aînés), Pierre Curzi (culture).
– Mais, malgré les difficultés du gouvernement, le PQ vit une fin de session en queue de poisson:
a) le gouvernement récupère à son avantage un propos de Jacques Parizeau sur les «crises» et la souveraineté (mais les partis et la plupart des médias ignorent son propos principal, moins sensationnel, sur l'échec des «élites» souverainistes depuis des années quant à la promotion de leur propre option);
b) le même François Legault se range derrière les Lucides de Lucien Bouchard, pourfend des présumées «vaches sacrées» et défend de nouvelles compressions dans les services publics et des augmentations de tarifs qui, par définition, pénaliseraient la classe moyenne, les travailleurs à petits salaires et les plus démunis.
Mais comme l'élection ne sera que dans trois ou quatre ans… Comme le chantait George Harrison, All things must pass…
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CÔTÉ ACTION DÉMOCRATIQUE:
Réduit à une peau de chagrin, le caucus adéquiste se prépare pour une course au leadership. Trois candidats: Gilles Taillon, Christian Lévesque & Éric Caire.
Mais oups. Mauvaise nouvelle pour l'ADQ. Un quatrième mousquetaire annonce qu'il se lance: Jean-François Plante, le plus à droite des quatre, mais sûrement le moins adroit. Et l'auteur de propos très controversés sur les femmes.
Par contre, la cheffe intérimaire, Sylvie Roy, surprend agréablement. Toujours d'un calme stoïque, ses interventions à l'Assemblée nationale sont souvent justes et pertinentes. Ses questions sur ce qui se passe à Montréal en sont le meilleur exemple.
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CÔTÉ QUÉBEC SOLIDAIRE:
Le nouveau député de Mercier, Amir Khadir, a livré la marchandise qu'il avait promise. Ses interventions se sont souvent distinguées par leur originalité, leur absence de langue de bois et un souci pour des questions qui semblent moins intéresser les trois autres partis.
Un moment d'anthologie et d'authenticité pure: lorsqu'il a dit ses quatre vérités à Henri-Paul Rousseau!
C’est un peu naturel que cette session se termine en queue de poisson. Elle a débuté sur un navire en pleine tempête suite à une élection où de nombreux poissons ont mordu aux appâts douteux d’un capitaine qui a utilisé tous les leurres à sa disposition pour tromper les électeurs un peu trop poissons. Aidé entre autres par certains requins de la finance et par une morue trop optimiste, traînant en permanence une sacoche, le capitaine Charest a effectué une bonne pêche, une pêche quasi miraculeuse, lors des dernières élections. Certains semblent croire que ce capitaine marche même sur les eaux. C’est possible. Tant que ces eaux ne sont pas trop troubles. Elles le sont de plus en plus. La tempête parfaite n’est pas terminée.
Bonne St-Jean Ti-Jean!
Avis aux poissons: « SVP ne vous laissez plus multiplier ».
Parlant poisson, je quitte dimanche matin très tôt. Direction : Bas-du-Fleuve pour les trois prochains mois. Le deux pieds dans le fleuve, je me ressourcerai. C’est épuisant ce monde de la politique tout croche qui nous est imposé.
Puis il y a eu le décès de ma soeur la semaine dernière.
J’ai besoin de faire le vide de toute cette mascarade politique des derniers mois. Je suis saturée. Et pire, je dois me remettre de la perte immense de ma grande soeur.
Ce qui ne m’empêchera pas de vous lire Madame Legault, les Mitriou et autres.
Bonne Fête Nationale des Québécois ! Bonne St-Jean ! c’est selon…
Bon été à toutes et tous !
Madame Legault
Vous écrivez : “Comme le chantait George Harrison, All things must pass…”
Oui, “tout passe …” “Panta rhei”, comme le disaient les philosophes grecs Héraclite ou Simplicius.
Mais pourquoi amener ce genre de citations anglaises dans nos pages francophones? Dans toutes les langues, il y a de ces citations, proverbes, etc. En chinois (qui ont tout dit), en grec antique, en latin, … ; doit-on pour autant les citer dans une langue étrangère?
Il ne s’agit pas de fermeture d’esprit ou de chauvinisme, mais l’anglais est tellement envahissant que l’on n’a pas besoin de l’insérer nous-même dans notre discours.
La langue française est tellement riche, on peut tout exprimer avec elle, nichtwar? Comme le fait que “tout passe …”
Do svidaniya ! Ou comme disent les Chinois : Byyyyyyyye .
Non, salut! Ou aurevoir!
Et sans rancune, j’aime bien vos idées et vos analyses .
Madame Gauthier: toutes mes condoléances. Une soeur, c’est une partie de soi. Que le fleuve vous apporte un peu du son de sa voix et de sa présence…
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Monsieur Saint-Arnaud. Sans rancune. C’est bien évident!
Pour la citation, c’est que je suis une admiratrice inconditionnelle des Beatles depuis mon enfance, dont particulièrement Lennon & Harrison. Au point où je connais presque toutes leurs chansons par coeur. Même celles de leur carrière solo. Alors, lorsque j’écrivais, c’est l’image qui m’est venue. C’est tout. L’anglais fait aussi partie de mon univers et de mes références culturels. Incluant les grands classiques de la littérature anglaise. La seule chose est que je n’ai jamais accepté de confondre les intérêts linguistiques et culturels des individus avec ceux d’un État…
C’est la raison pour laquelle je suis intraitable, pour ainsi dire, sur la nécessité de renforcer la Loi 101.
Et pour la citation, si ma mémoire est bonne, en latin, je crois que c’est Omnia transeunt.
Mais corrigez-moi si je me trompe!
Bonne Fête nationale!!!
@ Madame Gauthier,
Permettez-moi de vous offrir mes sympathies et puisse le fleuve vous apporter tout le réconfort dont vous aurez besoin…
@ Madame Legault,
J’ai pris grand plaisir à vous lire, votre pensée, même si je ne la partage pas toujours, s’est, de semaine en semaine, imposée à moi comme un incontournable rendez-vous… merci.
Enfin, permettez-moi de vous souhaiter une bonne Saint-Jean, tout en vous exprimant ma stupeur d’apprendre que vous êtes Lennon et non McCartney…
@ Mme Gauthier
Mes plus sincères condoléances.
Comme le chantait Brassens, : » Les vrais enterrements viennent de commencer « . Notre famille y a goûtée, et comme nous sommes huit…
Puisse le vent du large, bien qu’il soit froid, malheureusement, vous rafraîchir et vous consoler, avec le temps.
Bon courage!
Dieu merci! si on peut dire. Le Québec n’a pas le monopole de la turpitude et de la corruption. En Ontario, les scandales abondent. On en parle beaucoup dernièrement, en Outaouais.
Quand on se compare…
La scène politique est parfaitement désolante. On ne peut s’en désintéresser, ce ne serait pas civique. Donc on s’y intéresse, et ça nous rend malade. Quelle tragicomédie.
M. Charest a pris un malin plaisir, à TLMEP, à rappeler que la loi lui accorde cinq ans avant les prochaines élections, et ce soir-là, à côté de Mme Marois, il avait l’air très sérieux. Mais il est pince-sans-rire. Et on ne rit pas non plus. Madre de Dios! Faites qu’un extra terrestre nous en libère et l’amène sévir sur une autre planète.
Y a-t-il, au PLQ, quelqu’un de digne, de capable, de compétant pour prendre la gouverne de ce ramassis d’individus? On ne réclame pas une Equipe du tonnerre, nécessairement, mais si ça pouvait péter le feu un brin…
Cinq ans… survivrons-nous?
On récolte ce que l’on sème, dit-on. Merci de tout coeur à ceux qui ne sont pas allés voter.
Josée, vous dites…
(…) le même François Legault se range derrière les Lucides de Lucien Bouchard, pourfend des présumées «vaches sacrées» et défend de nouvelles compressions dans les services publics et des augmentations de tarifs qui, par définition, pénaliseraient la classe moyenne, les travailleurs à petits salaires et les plus démunis.
Mais comme l’élection ne sera que dans trois ou quatre ans… Comme le chantait George Harrison, All things must pass…
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François Legault se «range-t-il» ou a-t-il «toujours été» de ce côté de la clôture…
Ce n’est pas une grosse nouvelle que le PQ soit aussi de droite que les libéraux… Même du temps où Louise Harel était ministre de l’aide sociale, elle avait laissé en place les Boubous-Macoutes institués par les libéraux…
“All things must pass” … yess.. !! …je l’écoute encore !!
…et si seulement ça pouvait être vrai une fois de temps en temps pour la gauche comme pour les pauvres… ça pourrait nous donner un brake à l’occasion…
En ce qui concerne Amir, je considère qu’il a même dépassé certaines attentes. Michel David vient d’ailleurs de lui remettre un «A» dans son « Bulletin de l’opposition ».
J’ai parcouru assez régulièrement les débats de l’Assemblée nationale et sans « Partis-Ânneries »… il me semble que les interventions d’Amir étaient de la plus haute qualité.
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Christian Montmarquette
Membre de Québec Solidaire
Militant pour l’éradication de la pauvreté et l’indépendance du Québec
Références :
Amir Khadir donne la «volée» à Henri-Paul Rousseau !
http://www.vigile.net/Amir-Khadir-donne-la-volee-a-Henri
Khadir fera du bruit à l’Assemblée nationale
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/12/20081225-180339.html
Bulletin de l’opposition – Michel David :
http://www.ledevoir.com/2009/06/20/255893.html
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Voici ce qui se passe depuis quelques années au Québec. Voici pourquoi le gouvernement de John Charest a dénationalisé le cours d’histoire, pourquoi il a instauré l’anglais dès la première année du primaire, pourquoi il n’agit pas devant l’anglicisation croissante du Québec, pourquoi il a dilué le cours de religion: ‹‹ En ce sens, nous devons infiltrer le « Système d’éducation » des Nations pour y faire disparaître, sous le couvercle de la « Modernité » et de « l’Evolution », l’enseignement de la Religion, de l’Histoire, de la Bienséance tout en diluant, en même temps, sous une avalanche d’expérimentations nouvelles dans le milieu de l’Education, celui de la langue et des mathématiques. De cette manière, en enlevant aux jeunes générations, toute base et toute frontière morales, toute connaissance du passé (donc toute fierté nationale), donc tout respect d’autrui, tout pouvoir par la connaissance du langage et des sciences (donc sur la réalité), nous contribuerons à fabriquer une jeunesse largement disposée à toutes les formes de délinquance. Dans ce nouvel univers morcelé par la peur des parents, et leur abandon de toute responsabilité face à leurs enfants, nous aurons la voie libre pour former, à notre manière et selon nos objectifs premiers, une jeunesse où l’arrogance, le mépris, l’humiliation d’autrui seront considérés comme étant les nouvelles bases de « l’Affirmation de Soi » et de la « Liberté » ››.
Et maintenant, voici comment ils s’y prennent: ‹‹ En se servant de cas isolés, mais en les amplifiant à l’extrême avec l’aide de contestations étudiantes noyautées par nous, de journalistes favorables à notre cause et de politiciens achetés ››. Vous comprendrez mieux maintenant à quoi servait la crise médiatique des accomodemments raisonnables, à quoi sert actuellement la crise autour de l’autre St-Jean et posez vous des questions lorsque les différents médias font bloc à propos d’un sujet quelconque.
Ces citations sont tirées des Protocoles de Toronto, texte de Serge Monast, publié dans les années 1980. Même si les thèses de Monast ( qui est mort dans des circonstances nébuleuses dans les années 1990 ) ne sont pas reconnues, force est d’admettre que ses prédictions se réalisent. On joue avec notre inconscient et on nous manipule collectivement afin d’arriver à des objectifs voulus par certains.
Nous ne sommes tous que de passage. Et ne subsistera plus, un jour, qu’un souvenir de qui nous avons été – ou avons paru être…
Le temps que le Temps, à son tour, passe. Le temps que celles et ceux que notre départ aura laissés, affligés sur le quai, partent à leur tour.
Ainsi va la Vie. Faite d’arrivées et de départs, de bonheurs et de tristesses.
Pourtant, suite à un moment difficile, après le Requiem, il nous faut dès que possible retourner à l’Ode à la Joie. Et y revenir à cette Vie, si dure soit-elle parfois.
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À cet égard, une petite pensée de l’écrivain français Henri Beyle (1783-1842), dit Stendhal:
« On ne se console pas des chagrins, on s’en distrait. »
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(à celle qui se reconnaîtra)
Je vais tout de suite anticiper la réaction de certains qui vont se dire : ‹‹ pfffff! Théorie du complot et conspirationnisme, ce ne sont que des foutaises pour fous à lier!! ››. Moi, je vais leur répondre peut-être que oui, peut-être que non.
Il ne faut pas oublier que d’associer théorie du complot à des lubies résulte du même processus qui fait qu’aujourd’hui plus personne ne croît en rien tant que les faits ne sont pas démontrés empiriquement. Grâce à ce positivisme issu du 19e siècle, toute personne qui ose parler d’une théorie du complot, d’existence d’extra-terrestres, de vie après la mort ou toute autre forme d’ésotérisme est catégorisée comme étant folle à moins de détenir des preuves tangibles et vérifiables empiriquement. Sans ces preuves, toute théorie est réfutée même si parfois les faits sont évidents et vérifiables par ‹‹ gros bon sens ››. Dès que les tenants d’un complot quelconque ouvrent la bouche, ces personnes sont décrédibilisées d’avance grâce à une argumentation qui est progressivement rendue admise par tous.
Toutefois, ces mêmes personnes qui décrédibilisent les tenants de certains complots quelconques oublient parfois d’entrevoir la possibilité qu’un véritable complot existe. Ils utilisent une argumentation toute faite dans le genre de celle qui a été utilisée par ceux qui, récemment, appuyaient la participation des groupes anglophones à la St-Jean Baptiste. En traitant les nationalistes et ceux qui défendaient le caractère français de la St-Jean de racistes, de xénophobes, de fermés d’esprit, etc…, les partisans des anglophones ont muselé les opposants et les nationalistes en les faisant passer pour des racistes, des xénophobes, etc… Ainsi, sous le couvert d’être mieux que leurs opposants, ces gens ont gagné leur cause et ont permis aux anglophones de participer à l’Autre St-Jean, créant ainsi un précédent.
L’argumentation visant à discréditer les tenants de la théorie du complot ou de toute autre théorie non-vérifiable empiriquement relève du même stratagème que ce qui a été utilisé pour le cas de la St-Jean. En faisant passer les tenants de la théorie du complot ou d’autres cas pour des fous ou des hurluberlus, on muselle ces gens et on empêche ces théories de devenir connues de tous. C’est ce processus commencé au XVIIIe siècle qui a progressivement matérialisé tous les rapports de l’homme avec la vie, la dénuant ainsi de sens.
@ Marie-Andrée Gauthier
J’ai eu le malheur de perdre la seule soeur que j’avais il y a quelques années. Puisque ma soeur était également une très grande amie mon chagrin fut double. C’est probablement la même chose pour vous. On ne peut jamais remplacer les êtres chers qui nous quittent. Au mieux on s’habitue tranquillement au vide qu’ils laissent.
Je vous offre mes sympathies sincères et je souhaite que vous trouverez tout le réconfort nécessaire pour vous aider à vivre sereinement malgré cette nouvelle absence.
Les adeptes de la privatisation à tout prix de l’assurance maladie préfèrent oublier ce qui existait avant la mise en place de cette assurance collective. Il y avait un besoin d’assurer aux moins bien nantis une couverture médicale minimum, réclamée par la décence, le respect et l’amour du prochain. Ces Messieurs dames n’en ont que faire.
Un complot pour nous manipuler, nous contrôler, ce serait dans la nature des choses. Les individus Alpha n’apprécient pas rendre des comptes, n’apprécient pas être contrariés. Il y aura toujours des gens pour les sales besognes.
Le comportement des libéraux et des péquistes avant eux, depuis l’arrivée de M. Landry, soulève de nombreuses interrogations. Où leur loyauté se situe-t-elle? Certainement pas du coté des obscures, des sans grades, des gagnent petits. Oui l’impôt les favorise, mais les taxes ne les épargnent pas. On ne peut ignorer cette question, la balayer du revers de la main.
Ottawa, Québec, nous ont manipulés lors de la Crise d’octobre, on le fait probablement encore, dans un autre but. Regardez la qualité des ministres de M. Harper. Comment peut-on prendre au sérieux ces pantins? Les vrais chefs doivent être dans l’ombre. On parle de 200 familles aux USA qui contrôlent l’essentiel de l’économie et de l’opinion. Elles ont des parents ici, ces familles, des cousins.
@ Raymond Saint-Arnaud
Je partage vos inquiétudes face à l’envahissement grandissant de l’anglais dans notre vie quotidienne. Vous avez probablement raison d’affirmer que tout peut se dire en français.
J’admire le travail fait par Guy Bertrand (communément appelé l’ayatollah de la langue française) lors de ses capsules linguistiques diffusées quotidiennement sur les ondes de Radio-Canada. J’aime ma langue maternelle mais je n’ai cependant pas l’esprit puritain de l’ayatollah Bertrand. J’apprécie le fait qu’il corrige les erreurs grossières de français qu’on entend encore malheureusement un peu partout. J’aime moins cependant lorsqu’il corrige des expressions imagées, colorées ou celles qui sont des calques de l’anglais. Ça devient, selon moi, de l’intégrisme ou du puritanisme de mauvais aloi. Lorsqu’on cite quelqu’un dans une autre langue cela n’est plus une citation si on traduit sa pensée. Il y a alors des citations qui n’ont de sens que dans leur langue d’origine. Je n’y vois aucun problème. Puis il y a des expressions qui perdent complètement leur couleur ou leur contenu imaginatif visuel lorsqu’elles sont traduites.
Là où je veux en venir c’est de dire que pour moi il est ridicule de vouloir écarter de notre discours tout ce qui n’est pas purement français. Je trouve qu’on exagère souvent dans notre puritanisme linguistique. Les expressions et les mots étrangers sont comme des couleurs qui n’ont pas toujours d’équivalent EXPRESSIF en français même s’ils ont généralement un équivalent français. Exemple: « C’est cool » au lieu de « C’est frais » ou « C’est le fun » au lieu de « C’est plaisant ». Ces expressions empruntées à d’autres langues traduisent certainement un petit quelque chose de plus que leur équivalent français puisqu’elles finissent par s’imposer dans nos dictionnaires français.
Il ne me sort pas de bouton lorsque j’entends ou que je lis une expression ou un mot étranger de temps en temps dans un discours ou un texte français. Au contraire, je trouve que ça donne un peu plus de couleur à nos échanges. Un peu de couleur dans du « tout blanc » ou du « tout noir » ça ajoute quelque chose à ce tout. Ça n’enlève rien. Tout est une question de dosage entre le terne et le criard. Madame Legault n’abuse jamais de ces couleurs. Elle en met juste assez pour donner du pimpant à ses textes. Je ne vois pas où est le problème tant qu’on ne se met pas à parler comme Justin Trudeau. You know ce que je try de dire?
Mais bon! Ceci n’est pas une critique face à vos mises en garde. Celles-ci sont éminemment nécessaires et font un juste contrepoids au je-m’en-foutisme qui est l’excès contraire.
Merci Madame Legault, vous avez raison, une soeur est une partie de soi, je me retrouve donc « amputée » d’un membre important…
Merci à Objecteur Conscient, Serge Gingras, Claude et Paolo, je suis extrêmement touchée par vos mots.
La Jeep est remplie, restera de petites choses de dernière minute demain matin. Et je quitterai vers la quitétude.
Monsieur Gingras, à la hauteur où je vis l’été, le vent n’est habituellement pas froid. Il aide à supporter les journées chaudes par la douce brise fraîche qu’il apporte. Rassurez-vous ! ; )
Merci encore à vous, vos messages m’ont vraiment émue.
Fin de session comme pour mette le couvercle sur des affaires qui ne sentent pas très bon, comme des fromages qui seraient tous atteints du mal de la listériose. On a multiplié les arrestations comme si on avait suivi le scénario d’un film fabriqué pour Elliot Ness, pour se refaire une vertu en s’en prenant aux seuls délinquants faciles à piéger. Comme pour cette opération du MAPAQ contre les fabricants artisanaux de fromages, seuls les petits fabricants sont visés. Les dirigeants des grandes multinationales du fromage et de l’alimentation peuvent dormir tranquilles, ils ne seront pas inquiétés, pas plus d’ailleurs que leurs pareils des grands chantiers de la construction et du pavage. Les grands travaux d’infrastructure sont commencés et avec eux le saupoudrage des bénéfices au profit de ceux qui profitent du régime et qui ont leurs pions biens ancrés dans la machine administrative. Mais, qu’on se le tienne pour dit, des odeurs fortes parviennent jusqu’à nos narines de citoyens et ce n’est pas de celles des fromages dont nous nous inquiétons.
« Henri-Paul Rousseau (….) refuse d’expliquer pourquoi la CDP et d’autres institutions québécoises ont perdu gros en achetant pour 60% au Canada de ces papiers commerciaux toxiques. «Un mystère de la vie», qu’il avait dit plus tôt à la Chambre de commerce de Montréal… »
Un mystère de la vie. Il arrive que des médecins voient survivre leurs patients à une maladie incurable sans trop savoir pourquoi et que pour eux c’est un mystère…..mais en tout cas au moins le patient est en vie….c’est un plus.
Si on avait eu 10 milliards de plus dans la caisse, les gestionnaires auraient vanté en toute humilité leurs grandes compétences de gestionnaires responsables, expérimentés qui ont du flair…..mais une perte de 10 milliards relève du mystère?
Leurs décisions étaient tout à fait calculées, réfléchies, avec des objectifs précis. Avec les années, je me rends compte que le Québec avait toutes les forces nécessaires pour devenir un pays: abondance des ressources naturelles; gens instruits, talentueux, entreprenants, imaginatifs; économie solide ancrée dans des institutions de développement comme la Caisse de dépôt, les fonds FTQ, CSN, etc…
Et là on nous démantèle avec des lois, des ventes aux plus offrant et des mystères. On pourrait créer le Ministère des mystères gérer par des fantômes, des momies, des revenants, des vampires et des squelettes. Au moins on aurait des mystères authentiques et crédibles.