La question d'un moratoire à l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste opère un retour en force dans l'actualité. Ce moratoire, doit-on le rappeler, le gouvernement refuse de l'imposer en attendant de savoir où tout ça s'en va…
C'est donc sous la direction de Dominic Champagne et par la voix d'artistes que la demande d'un moratoire est à nouveau formulée. Cette fois-ci sous la forme d'un gros «Wo!»…
Pour visionner la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=XIdKWcKoa0Q&feature=player_embedded
(Il existe également une pétition en ce sens sur le site de l'Assemblée nationale.)
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En passant, le gaz de schiste est un autre dossier où l'on note une grande proximité entre des Libéraux influents et une industrie privée: http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2010/09/09/l-encan.aspx
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Dans le magazine La Presse Affaires, distribué dans La Presse d'aujourd'hui, on trouve également une entrevue avec «Monsieur gaz de schiste», soit Jean-Yves Lavoie, président de la firme Junex, laquelle détient le tiers des permis accordés dans les travaux exploratoires faits sur les basses terres du Saint-Laurent…
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Un régime qui remonte au Moyen-Âge…
On y rappelle aussi que «le Québec est un bar ouvert en ce qui concerne l'exploitation de ses ressources souterraines» (…) «Ce qu'on appelle le free mining remonte à l'Antiquité, et a été raffiné en Angleterre, au Moyen-Âge. C'est de cette époque que date la distinction entre les droits de surface et les droits miniers: le sol sous nos pieds peut nous appartenir, mais ce que contient le sous-sol est propriété de l'État, qui peut en confier l'exploitation à des entreprises à certaines conditions. Le free mining est la règle au Québec, au Canada et dans la plupart des anciennes colonies européennes. (…) Le gouvernement (du Québec) travaille sur un encadrement spécifique pour le pétrole et le gaz, mais le principe du free mining n'est pas remis en question.»
Misère…
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@ Photo: Radio-Canada
Le Moyen-Âge. Rien que ça. On a de la suite dans les idées.
Il est temps de faire le ménage et d’arriver au 21e sciècle. Il ne doit plus y avoir de distinction entre sol et sous-sol. Il doit y avoir un seul propriétaire et c’est celui qui a les deux pieds sur terre : le propriétaire terrien. Personne d’autre. Ce n’est que justice.
Finie l’ambiguité.
Dans le journal Le Droit, le journal local, on nous informait que les explorateurs avaient l’intention de fouiller notre sous-sol, De Aylmer jusqu’à Thurso.
Notre députée, Libérale, pour nous rassurer, affirmait que le propriétaire de la concession minière devait obtenir la permission de 100 % des habitants de la région avant de forer. Il est malheureux que les habitants de Malartic ou d’une ville dans ce coin, n’est pas eu la protection de cette vison des choses avant de perdre leurs maisons et leurs terrains.
Le dernier individu qui a résisté à ce départ volontaire forcé a été expulsé manu militari par la maréchaussée sous les yeux des journalistes et des caméras.
Serait-il possible que notre députée soit mal informée? Quelle différence y a-t-il entre Gatineau et Malartic?
Quelqu’un connaît-il la réponse.
On menace de forer dans trois terrains de golf. A cinq minutes de chez-moi. En plus de perdre ma maison, comme des centaines de milliers de mes concitoyens, vais-je aussi perdre mes terrains de jeux?
Quelle belle retraite en perspective. 🙁
Vous dites Mme Legault : le principe du free mining n’est pas remis en question.
Pourtant depuis ce temps moyen-âgeux, les lois ont changé, plus spécifiquement celles liées à la protection de l’environnement. En fait, dans ce temps là, elles n’existaient même pas.
Aujourd’hui des Lois internationales et nationales protègent les communautés humaines et les écosystèmes des entrepreneurs dont les ambitions se limitent à cumuler de faramineux profits à court terme. Comment se fait-il que ces compagnies n’y sont pas soumises ? Le gouvernement libéral, ces traîtres chez-nous, gouverne pour qui ?
Comment se fait-il que le gouvernement dont la tâche principale est de rédiger des lois et de les faire appliquer agit comme si elles n’existaient pas?
J’ai signé la pétition, mais j’ai l’impression que nos actuels représentants politiques vivent dans un monde parallèle, complètement déconnectés. Je me demande parfois s’ils feraient plutôt partie d’une secte dont le gourou est John James Charest…
Bon, le PQ vient de l’emporté dans Kamouraska-Témiscouata de justesse. Le PLQ va peut-être revenir sur terre.
Le problème c’est que les règles pour attribuer des droits d’exploitation du sous-sol sont désuètes et donnent encore au gouvernement le droit d’imposer tout ce qu’il veut incluant ne rien imposer.
Il faut donc que des nouveaux mécanismes paritaires entre l’autorité civile et les citoyens donnent plus de place à ces derniers dans le processus d’octroi des droits d’exploration et d’exploitation. De plus, il semble illogique de considérer qu’une entreprise quelconque puisse jouir d’un droit du seul fait qu’elle manifeste sa volonté d’exploration ou d’exploitation. Peut-être a-t-elle le droit de faire une demande. Mais une demande ne devrait pas automatiquement lui conférer tout autre droit que celui de faire une demande. Ce processus de demande devrait, en plus, être complètement publique et ce dans toutes ses phases.
Question : les métros, celui de Mtl et d’ailleurs, passent-ils sous des propriétés privées ?
Je pense qu’on n’a peut être pas le choix économiquement au Québec de se passer du gaz de schiste. C’est ben beau se penser toujours les plus « hot », les plus verts, pis les plus toutes… mais on est surtout les plus endettés pis on fonce directement dans le mur…
Par contre, c’est pas une raison pour aller de l’avant n’importe comment… Il me semble qu’il y a suffisamment d’interrogations fondées pour qu’un moratoire soit exigé et qu’on soit capable, en peuple responsable, de mener à bien un dossier aussi important pour la province.
Ensuite, à la question est-ce que vous pensez que les Libéraux de Jean Charest sont les mieux placés pour mener à bien un tel projet dans les règles de l’art, je répondrais affirmativement : non.
Devant l’ignominie du gouvernement Charest actuel à Québec, le pouvoir citoyen doit se faire entendre. Si on veut que ça change, il faudra que les citoyens dans chaque région trouvent un moyen de bloquer le passage des équipements lourds. Les gens doivent sortir partout!
Les risques associés au gaz de schiste sont bien réels et documentés. La population a raison de se méfier.
L’exploitation de TOUTES les ressources naturelles du Québec doit se faire PROPREMENT, CORRECTEMENT ET PROFITABLEMENT i.e. en toute connaissance des risques environnementaux, en tout respect des propriétaires fonciers, de leurs droits et privilèges, enfin en tirant le maximum de profits pour l’ensemble des Québécois, non pour l’entreprise privée.
Avec tous ces politiciens on ne peut plus GAZANTS, je ne suis pas surpris de voir que l’oxygène de l’intelligence et de la perspicacité va très bientôt devenir une denrée rarissime.
JSB
Avoir accès à l’eau potable est plus important que enrichir des capitalistes. Boire de l’eau potable est vitale, beaucoup plus que se péter les bretelles en disant que nous consommons notre propre gaze maison.
Ces prétendues compagnies québécoises feront place à des capitalistes étrangers qui iront porter notre argent dans des refuges fiscaux en se disant que les Québécois sont franchement des proies faciles, consentantes.
Vive le Québec qui sait se laisser faire.
On est bien bons!
Un autre scandale des fédéralistes