Pour le journaliste Nicolas Langelier, il serait banal d’écrire un roman ou un essai supplémentaire. Alors, chantre de la modernité et du cool, il préfère cultiver l’hétéroclisme: la fiction est entrecoupée de réflexions. Dans ce pastiche des guides pratiques, il passe sans cesse du plus frivole au plus lourd (son étape 13 est particulièrement fastidieuse). Dommage car son histoire de deuil aurait pu émouvoir et ses théories, s’il avait pris la peine de vulgariser, faire réfléchir. Par ailleurs, comment à la fois dénoncer la futilité de la branchitude et commettre ce livre/gadget qui a tout pour en devenir la bible? Malgré cela, on apprécie l’auteur pour sa plume élégante, son humour attachant. On souhaite qu’il revienne à ce qu’il maîtrise le mieux: le format court. Éd. du Boréal, 2010, 226 p.