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C’est quoi l’affaire, au juste?

 

Hier soir, je suis allée avec une copine au Paramount afin d'aller voir Casino Royale, lequel, comme vous le savez, met en vedette mon mari Daniel Craig. Étant donné qu'il restait très peu de billets et que nous sommes agoraphobes sur les bords, nous avons jeté notre dévolu sur le gothico-féerique Tim Burton's The Nightmare Before Christmas de Henry Selick en 3D.

Lors de sa sortie en 1993, j'avais été ravie par ce joli conte macabre porté par la musique enchanteresse de Danny Elfman et mettant en scène d'adorables et délicieusement repoussantes figurines. Vous imaginez donc mon désir de voir cette merveille en 3D.

Boy! Dès que la bande annonce nous avertissant de mettre nos lunettes noires (eh non, pas de vulgaires lunettes en papier rouge et vert!) a commencé, je me suis dit que j'allais passer une excellente soirée. Surgit alors une citrouille grimaçante à moins de 10 centimètres de mon nez. À ma grande honte, j'ai poussé un petit cri de surprise. Malheureusement, ce fut le seul de la soirée.

Pouvez-vous m'expliquer c'est quoi le trip de voir un film en 3D? C'est à peine si l'on voit une différence avec la version 2D tant les effets sont minimes ou insignifiants. Le pire dans tout ça, c'est que ça rabat les couleurs et que ça finit par donner mal à la tête. Belle arnaque!