Code d’éthique : Skacore régional

Pour chaque vente de leur premier album, ils donnent 25 cents au mouvement Bleuets pour la paix (www.bleuetspourlapaix.org). À chaque prestation, le groupe distribue un tract qui explique leurs revendications et dénonce tout ce qui leur semble une injustice. La contribution volontaire, le terrorisme international, la malbouffe et la religion ne sont que quelques thèmes qu’aborde Code d’éthique. Ils donnent cette info à leurs spectateurs afin de définir leur idéologie, tout en expliquant les paroles de leurs chansons. "On veut conscientiser tout le monde, souligne Janie Thibeault, saxophoniste de Code d’éthique. On veut amener une vision, une réflexion." "Ça permet aussi aux gens de s’exprimer, soutient Carl-Luc Laferrière, bassiste du groupe. Tout le monde peut contribuer à nos tracts, qui sont disponibles également sur notre site Internet www.codedethique.cjb.net."

Par ses paroles, Code d’éthique dénonce et s’engage. "On vise le monde, confie Jonathan Tremblay, auteur et chanteur du groupe. On est contre la guerre, la violence, le racisme, le sexisme, le viol… Nos textes sont engagés." D’ailleurs, le titre de leur premier album, La Pyramide des affranchis, est très revendicateur. "La pyramide symbolise une partie de ce que nous dénonçons. C’est le haut qui écrase le bas", explique Janie.

La formation actuelle de Code d’éthique existe depuis deux ans. En plus de Jonathan, Janie et Carl-Luc, on retrouve David Savard à la guitare et Jérôme Rioux à la batterie. Ils font du skacore. Leurs influences? Le punk des années 80, mélange actualisé des Dead Kennedys et de Bérurier Noir. Mais les influences sont nombreuses, car chaque membre y trouve son compte et y ajoute ses propres courants musicaux.

Le 7 mai
Au Cégep de Chicoutimi
Le 14 mai
Au Café-théâtre Côté cour
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