Dance Laury Dance : Noces de bois pour blousons de cuir
Après cinq années à la tête du combo hard rock de Québec Dance Laury Dance, le chanteur Maxime Lemire fait le point.
André Péloquin
"Si ça avait eu à exploser, ça aurait pété ben avant!" lance Maxime Lemire candidement lorsqu’on lui demande si Dance Laury Dance est destiné à une longue carrière, malgré l’image volatile très "sexe, drogue et rock’n’roll" que le quintette se plaît à colporter. "Il nous est arrivé des affaires qui auraient découragé beaucoup de bands, mais on s’est toujours relevés", lance-t-il avant de dévoiler un passage à vide particulièrement marquant pour son collectif.
Ainsi, alors que la troupe rock complétait une tournée pas très lucrative qui précédait le départ de son guitariste, un problème mécanique a fait en sorte que Dance Laury Dance s’est retrouvé coincé dans un bled perdu de la Saskatchewan. "On n’avait pas assez d’argent pour s’offrir plusieurs chambres d’hôtel, alors on s’est ramassés cinq boys pas habillés pour l’hiver dans la même chambre pendant une semaine, alors qu’il neigeait dehors et qu’on n’avait rien à faire!" La situation pathétique aurait pu sonner le glas du groupe. L’épreuve a, au contraire, galvanisé la troupe. Ou, dans les mots de Max: "Plutôt que de nous mettre en crisse, l’épreuve nous a rendus plus forts!"
Après une année sur la route – et sous les feux de la rampe – pour promouvoir son premier album (Living for the Roll, paru en juillet 2011), Dance Laury Dance a mis la pédale douce au cours des derniers mois afin de plancher sur son second disque. Une oeuvre qui, selon les dires du chanteur, sera plus "intelligente" que la précédente. "Le son demeure très hard rock, tirant sur le métal. C’est sûr que le monde ne se dira pas "Wô! Ils font du dubstep maintenant?" Mais c’est composé de façon plus intelligente, plus réfléchie. On y va moins à tâtons. C’est sûr qu’on sera toujours un groupe "de party", mais la fête ne sera plus nécessairement dans les tounes. C’est plus hard, disons", indique-t-il tout en précisant que cette nouvelle oeuvre devrait être enregistrée cet hiver.
Le 16 août à 21h
À l’occasion d’Expo Québec