Musique: rock-indie-pop-electroclash-sans-claviers
Naissance: février 2004
Membres: Karine (Six Cents Legend), Fred, Rémy (ex-Malajube) et la séduisante chanteuse/guitariste Giselle qui a répondu à nos questions.
Avec quelles reprises le groupe s'est-il fait les dents?
On essaie présentement de convaincre Karine (batterie) qu'une reprise electroclash de Dixie d'Harmonium ne serait pas trop granole. Voilà pour l'instant.
L'album qui a marqué ton existence?
Plus jeune, nous avions cinq cassettes pour les huit enfants dans ma famille, et malgré toute la classe trouvée dans celle des Fat Boys, Tougher Than Leather de RUN DMC fut la plus marquante.
Ce qui te déplaît le plus de la scène locale?
Ces adorables gais habillés à la mode trash que je vois au Parking et qui ne viennent jamais à nos shows.
Voir reçoit constamment des annonces de groupes à la recherche de musiciens, de locaux de pratique ou simplement d'instruments; de votre côté, auriez-vous une demande à faire?
Une pédale Tube Screamer, une camionnette de tournée et une meilleure basse pour Fred.
En passant, Rémy affirme que si quelqu'un est assez fou pour vouloir échanger une Gibson SG ou Les Paul contre sa Stratocaster USA, il n'y a pas de problème… [email protected]
Des rituels avant-concert?
Fred est maniaque de la modification génétique. Il a créé un arachnide à quatre pattes et avant chaque concert, nous arrachons une patte chacun. La personne qui obtient le membre qui bouge le plus longtemps a le droit de choisir l'ordre des chansons.
Projets futurs?
Un album en août (des mp3 sont disponibles au www.uberfille.com).
Montréal = ?
Sexe! Beaucoup, beaucoup de sexe.
En concert le 11 juillet au Petit Campus avec DJ Lu-k et DJ Redsyn.
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Le tour du globe en 60 minutes
Depuis 1998, les Globe Glotters appartenaient à l'univers des curiosités. Les membres experts dans le chant de gorge intriguaient tout simplement par les sons caverneux émergeant de leur profondeur buccale. D'un groupe de démonstration vocale, le quatuor est devenu aujourd'hui un furieux mélange de styles unique au monde.
"Oui, au départ, nous étions des phénomènes ambulants que les gens venaient voir pour leurs chants gutturaux, mais avec le temps, nous avons fortement développé l'instrumentation qui accompagne nos voix, révèle Sébastien Croteau, ex-Necrotic Mutation et chanteur des Globe. Chaque membre provient d'un univers différent (jazz, métal, musique du Moyen Âge, bluegrass, funk, électro), et c'est ce qui permet à nos voix, une fois le contexte des compositions bien établi, de voyager et d'osciller entre plusieurs styles."
Death métal, chant traditionnel tibétain, folklore mongol, funk et progressif: le premier album des Globe Glotters offre un tour du monde en 60 minutes et propulse la formation montréalaise dans la ligue de Huun-Huur-Tu, tout en repoussant les limites de l'éclectisme. "Même si les deux chants se ressemblent, de par leur tradition, les moines tibétains ne peuvent pas penser à faire du death métal. Nous, oui!" En concert le 9 juillet au Lion d'Or.
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Prêtes à toutes les bassesses
"…Les Prostiputes sont à vendre pour pas cher. On est des vendues, des sell-out, on veut être votre produit et se faire exploiter…" Voilà comment, sur son site Internet, se décrit la formation rock garage de Rouyn-Noranda Les Prostiputes (http://membres.lycos.fr/prostiputes). Les intéressés peuvent prendre connaissance de la marchandise à l'origine du tube Switchblade le 10 au Café Chaos, alors que le groupe croisera le fer avec Manic Manon & The Guestlist.
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En vrac
– Les musiciens de la Ligue Nationale d'Improvisation Musicale de Montréal termineront leur série de matchs présentés dans le cadre du Festival de Jazz les 8, 9 et 10 juillet au Cabaret. La joute du samedi 10 mettra aux prises la meilleure équipe de Montréal contre la meilleure de Québec.
– Donnant dans le rock-funk, les Mod's se produisent le 9 juillet à l'Esco avec les Truands et le 14 au Café Chaos avec les Psycho Rider et BBQ.
– L'excellente formation punkabilly Gutter Demons, qui figure sur la première page du nouveau fanzine Rien à déclarer, célébrera la soirée DarkWave Night au Saphyr le 9 juillet.
– Crash Delicate, qui propage tranquillement son rock-électro à l'extérieur du Québec (présence au dernier CMW et au Millenium Music Conference de Pennsylvanie), montera sur les planches du Petit Campus le 9 avec In This Life.
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Disque local
Saveur Marmelade
Boire, crier, mettre le feu
(Final Records / Local)
Des riffs carrés, des cris de rage intérieure, une batterie martelée et un son lourd habilement capté par Frank Joly: le premier album complet de Saveur Marmelade nous ramène en pleine époque grunge. Nirvana en tête (et parfois Les Marmottes Aplaties), le trio de Saint-Jean-sur-Richelieu ne ferme pas les yeux pour autant sur l'ère présente. Dynamisées par l'énergie garage, les compositions de Saveur percutent, et si le groupe peut transposer l'aplomb de Prendre un café et Chez Mickey sur scène, on ne risque pas de s'ennuyer le 10 juillet à l'Esco où CHOQ.FM présente le combo. 3.5/5
J’ai entendu le groupe Les Globes Glotters pour la 1ere fois au Sergent Recruteur il y a loooongtemps et je suis IMMÉDIATEMENT tombée amoureuse de ce savoureux mélange de percussions, de sonorités étrangères et de la voix caverneuse à laquelle Sébastien Croteau nous avait habitués avec Necrotic Mutation. Mais attention, les Globes Glotters n’ont rien à voir avec le » death métal » ordinaire, il s’agit plutot d’une libération de l’esprit, d’un envoutement de l’âme; une musique qui transporte dans un autre monde, qui nous fait rêver tout en nous gardant très éveillés…
Inutile donc de vous dire que j’attendais la sortie de l’album avec impatience!
Si vous avez la chance et l’honneur d’être présents au lancement de l’album le 9 juillet prochain au Lion d’Or, préparez-vous à vivre une expérience enrichissante!
C’est un spectacle haut en couleurs internationales, de celles qu’on ne voit pas assez souvent sur notre scène québécoise; ils osent pousser les sons qu’on connait moins et nous les lancer en pleine figure avec une douceur incroyable.
Ils font dans ce qu’il y a de plus différent , mais je suis certaine que vous deviendrez vous-mêmes dépendants de leur habile alliage de tous les genres et ce, en les faisant sonner a merveille!!
Des génies du rock nouveau genre!
Allez!! Tendez l’oreille, juste pour un instant….
Les Prostiputes, c’est un groupe de France. Si si, vous avez bien lu ! Du moins, c’est ce qu’on peut lire sur le site http://socialweb.net/Events/20498.lasso qui annonçait un de leurs concerts. Ça prouve à quel point, pour certains, le Québec est une toute petite planète bien cachée quelque part dans l’univers…
Je n’avais jamais entendu parler de ce groupe avant de lire votre article. Intriguée, je suis allée faire un tour sur leur site. Et ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces gars-là ne manquent ni d’humour, ni de couilles ! Pardonnez ma vulgarité, mais le sujet s’y prête, hé hé.
Les Prostiputes annoncent d’emblée la couleur par le nom de leur groupe et les titres de leurs chansons. Ça ne fait pas dans la dentelle, c’est pipi-caca guili-guili dans l’derrière, mais ils ont au moins le courage d’afficher clairement leurs préférences en la matière.
« Là je suis profond dedans toi bébé », « Rock ton minou bébé », Testicouilles, « Sexe dépravé », « Fuck’n’roll », « Osti qu’j’ai fantasmé sur toé », « Tu suce tu ou tu crosses rienk », « I don’t wanna die in the washing machine », « Nancy’s an infection »… Avec des titres comme ça, on ne vise probablement pas la même clientèle que celle de Caillou. Bien que, de nos jours…
Mais ce qu’il y a surtout à retenir, c’est que leur musique est sacrément efficace et que le groupe est franchement bon ! Osez vous aventurer sur leur site pour en écouter des extraits. Cliquez sur média, puis sur les titres en rose (rose, wouaf, bande de déconneurs !) L’écoute de Ghost et du reste saura vous convaincre que les gars carburent au super et que ces putes méritent bien plus qu’un peu d’attention furtive, le temps d’une passe…
Bonjour et cette fois je m’adresse au journal, merci beaucoup de nous faire connaître des nouveaux groupes, nouvelles variétés. C’est amusant et très rafraîchissant.
Il me tarde de faire mes propres recherches sur ces petits groupes de notre pays.
Et puis ce groupe Hot Spring ne semble pas avoir froid au yeux, en effet ils très amusant et très aventureux! Nouveau style, nouveau genre!
Les Globe Glotteurs sont certainement une classe à part dans le monde de la musique. Rien, absolument rien ne leur ressemble. Ceux qui était au Lion d’Or le 9 juillet dernier l’ont appri à leur dépends.
Au milieu de la scène, Sébastien Croteau. Comment croire que tous ces sons sortent de ce corps ? De la note la plus grave, cri venu du plus profond de la gorge qu’on a l’habitude d’entendre chez les groupes de death métal, et ces ultrasons suraigus, Croteau maîtrise ses organes vocaux mieux que je ne maîtrise mes jambes ou mes bras ! Autour de lui, des virtuoses multi-instrumentalistes nous font visiter le monde et le temps, évoquant tour à tour une folle cavale dans le désert et un monastère zen perdu dans des hauteurs enneigées, en passant par un flamenco sous ectasy.
Avec charisme, avec humour, mais surtout avec un plaisir évident et communicatif, les Globe Glotteurs nous emportent pendant deux heures dans leur monde de génie, et terminent le spectacle en nous laissant béats d’admiration, la larme à l’oeil, la gueule pendante et l’impression que notre vie vient de changer…