Si Akuma se terrait depuis des mois, c'est que Safwan et sa bande préparaient de façon 100 % indépendante la suite de 100 Démons. Le processus d'enregistrement achevé, la formation punk profite maintenant du temps chaud, enchaînant des présences aux deux plus imposants événements francophones de l'été. En plus de son concert extérieur aux FrancoFolies cette semaine, Akuma prenait récemment son bain terreux en première partie de Bérurier Noir lors de la fiesta des petits agités.
"Nous avons joué 30 minutes après le déluge, raconte l'ex Banlieue Rouge Safwan. Nous avons reçu un peu de boue, mais compte tenu des circonstances (une sono sur scène complètement bousillée à la suite des intempéries), tout s'est bien déroulé." Content d'avoir ouvert pour Béru? "Oui, mais pas en extase. Je n'ai pas vraiment d'idole et pour moi, le stress provenait davantage du fait de jouer devant 40 000 personnes que de précéder François, Loran et Masto. Je respecte leur retour que je trouve très légitime, mais aussi nostalgique. Je crois que si 40 000 personnes se sont rassemblées sur les plaines, c'était, oui, pour voir Béru, mais aussi pour revivre l'époque où le punk francophone jouissait d'une indépendance farouche."
Dans cette optique, le tout nouveau compact d'Akuma, Subversion, n'atteindra jamais les comptoirs de HMV ou d'Archambault. Déjà disponible en concert, Akuma le vendra dès l'automne sur son site Internet pour 12 $. "Les gens constatent qu'un problème sévère affecte l'industrie du disque, mais personne ne bouge. Nous voulons couper les intermédiaires qui parasitent les artistes (disquaires et distributeurs), quitte à vendre moins de copies."
On se reparle de Subversion dès qu'il vivra sur le Web. L'avant-goût a lieu le samedi 7 août à la Zone Bleue des Francos.
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En vrac
– Membre fondateur des Scat Rag Boosters et musicien au sein des Demon's Claws et Stack O'Lees, le Montréalais Skip Jensen se produit le 8 août au Café Chaos avec ses acolytes The Knightsticks. Des États-Unis, The Juke Boyds et Good Time Loving seront aussi de la partie.
– Anonymus fêtera ses 15 ans d'existence sur la scène du Métropolis le samedi 7 dans le cadre des FrancoFolies.
– Les demi-finales du concours Indie Rock au Swimming débutaient ce mardi et se poursuivent au cours des deux prochaines semaines. Back Porch College, Direct Line, Evolve, The Stairway Movement, Matt Shapiro, Sign of One, The Vague, Clockwise Stereo, Lovely Feathers, Counterclock, Bakkus et Voodoo Monx tenteront de se tailler une place en finale le 24 août.
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Disque local
Stop
À l'abri du monde entier
(Local)
Issue de Boisbriand, la formation punk Stop s'inspire du courant québécois généré par les Vulgaires Machins sur ce deuxième album 100 % francophone. Généralement mordant sans mettre de côté l'aspect mélodique de ses compositions, Stop accouche ici de pièces capables de rallier les foules (Cas-Sûr, Diapason). Nouveau joueur dans la ligue de Capitaine Révolte et Map, le groupe propose des textes sensés, parfois touchants (Ce soir oublie tout), et ce, sans carence d'imagination (Terroriste). S'il manque toujours une coche à Stop afin qu'il se démarque complètement de ses collègues, les punks du Québec ont tout de même de quoi se réjouir. En concert le 7 au Café Chaos avec Final Bâton et Saveur Marmelade dans le cadre des Offrancofolies. 3.5/5
Venant moi-même de Boisbriand je connais ce groupe depuis déjà quelques années et je suis contente de voir leur évolution. Dans le temps ils jouaient dans le sous-sol de la maison des jeunes au centre communautaire et maintenant ils vont faire les FrancoFolies. On parle d’une belle progression. Un groupe qui est capable de mettre de l’ambiance et qui a déjà un certain public. Je leur souhaite beaucoup de succès et une autre participation aux Francos l’an prochain peut-être?!
J’arrive pas à croire que ce genre de vague peut renaître sans s’épuiser après trois ou quatre remous
Un courant québécois généré par les Vulgaires Machins… Et quoi encore… un courant post post post NoFX dans leurs époque les plus « kétaine » (voix mélodiques, textes adolescents et son de plus en plus propre, comparé à leur débuts que j’avais bien apprécié: Maximum Rock and Roll et Cie, avec une voix sale, et un son crasseu.). Les vulgaires machins et les groupes qui ont précédés et suivis, à mon avis, n’en sont que de fades imitations, avec des textes dits « revendicateurs » tout aussi adolescents sur une musique qui contient tout ce que ce genre «sweet-sugar-pseudo-punk » peut avoir. Pas d’énergie, d’intensité, d’audace, d’intelligence ou d’expérimentation.
Ne jamais explorer les sentiers non battus et toujours opter pour la (sécurité?) ou manque d’imagination? Pourquoi c’est seulement d’eux qu’on entend parler? Pourquoi faire le plus standard possible… pas trop dépasser en coloriant et bien suivre les pointillés… rougir en faisant une fausse note et ne pas se demander si cette note est si fausse finalement. ne même pas se poser la question : c’est ce qui me décourage de la « relève ». De l’audace merde !! n’ayez pas peur d’en inventer des étrangetés, des riffs qui sortent du 4/4, (genre 5/23 pourquoi pas ? ça doit se faire ça ? ) ! Ça ne fait que faire évoluer la musique !.
N’ayez craintes, groupes que je vise, je ne représente pas l’opinion majoritaire et ne met aucunement en doute vos talents de musiciens. Je ne suis qu’un chialeu qui adore la musique mais en a marre de se faire présenter toujours le même genre de reprises qui se font quelque fois proclamer « innovation de l’année ». et je ne veux blesser personne avec mes propos.
J’étais au spectacle des Bérus et j’ai bien aimé la prestation d’Akuma. Non il n’y avait rien à se lancer dans les murs mais les chansons nous étaient bien rendu. Il est vrai qu’il ne sorte pas des sentiers battus mais au moins ils font des chansons qui touche les gens. Il n’y a pas que le son à écouter mais aussi les paroles…
Quand je lis la réaction de Marcel, je la trouve très drôle. Il les clanche pour ensuite s’excuser. Pourquoi finir une critique ainsi. A-t-il peur de ses idées ?? Un artiste est là pour se faire critiquer et si ça ne lui plait pas, qu’il change de branche…. On a autant besoin de punk, que de rock, que de hip hop, pour en arriver à de nouveaux courants musicaux.
Je ne connais pas The Knightsticks mais j’ai vu Scat Rag Boosters a plusieurs reprises et je peux vous dire que ça rentre dedans! De très bons musiciens avec un son « rock garage années 60 avec un petit coté punk » avec même des passes d’harmonica et qui n’ont pas peur d’exploiter leurs instruments à fond.
Je suis très curieuse de voir The Knightsticks et je vais certainement être au Café Chaos ce soir pour satisfaire ma curiosité! Je n’ai aucune idée a quoi m’attendre comme style musical mais je suis presque sûr d’aimer.
Le dernier album de Stop est bon et on peut dire qu’ils ont gravi une bonne marche depuis leur précédent et premier opus, Un Jour de moins. La qualité sonore est plus grande et je trouve les textes et la voix de Patrick Rivet plus travaillés. C’est sûr qu’ils ne réinventent pas la roue, mais Stop pourrait se faire une place de choix dans l’univers punk francophone avec cette album.
Mention honorable à la pochette du CD qui est très intéressante et qui a été réalisée par le chanteur, Patrick Rivet.
P.S.: Stop à joué aux OFFrancofolies et non aux Francofolies. Les Off présentent des groupes de la scène undergroud québécoise. Les Franco nous ont, à mon avis, assez bien servi également. Petit bémole, les OFF, qui sont présentés par la SODEC (Local Distribution) ne présentaient que des groupes de LOCAL. Un peu de diversité aurait peut-être été agréable.
Off Franco est une présentation de la SOPREF et du Café Chaos (avec un certain support financier de la SODEC). LOCAL Distribution est une division de la SOPREF et s’est développé grâce au support de la CDEC. CISM fût le partenaire média de l’événement. OUF!
Des questions?!