Un nouveau Alexandre Fecteau au Périscope en octobre
Le créateur de Changing Room et du NoShow, pour ne nommer que ces deux tours de force, revient avec une nouvelle pièce inspirée par le deuil.
Alexandre Fecteau ne chôme pas. Peu de temps après avoir présenté sa brillante mise en scène d’À toi, pour toujours, ta Marie-Lou à La Bordée, et quelques semaines avant de prendre la Haute Ville d’assaut avec sa mouture d’Où tu vas quand tu dors en marchant, voilà que le brillant homme de théâtre annonce la présentation d’une nouvelle oeuvre. Un spectacle documentaire mettant en vedette des non-acteurs et intitulé Hôtel-Dieu qui s’inscrit déjà comme le grand immanquable de la saison 17-18 du Théâtre Périscope.
Une pièce qui sera présentée du 10 au 28 octobre et dont le synopsis officiel va comme suit:
« Tiré de rencontres avec des gens fréquentant la souffrance au quotidien (infirmière aux soins palliatifs, malades chroniques, survivants du suicide d’un proche, etc.), Hôtel-Dieu st divisé en trois volets : la souffrance et son sens, le deuil, les rituels. À travers les histoires et témoignages des principaux intervenants, le public est invité à un rassemblement pour aller au cœur de la partie la plus exigeante de l’expérience humaine, oui, mais surtout pour y réfléchir en communauté et être ému tant de cette rencontre que de cette communauté humaine. »
Édith Patenaude, enfant prodige de la capitale qui a choisi Montréal comme terre d’exil, fera un retour à la maison avec une relecture de Titus – le « texte le plus sanglant de William Shakespeare. » Cette fois, par contre, les rôles d’hommes seront campés par des femmes et vice versa. La belle idée! À voir du 17 novembre au 2 décembre.
Le troisième et dernier volet de la série biographique néo-brunswickoise de Philippe Soldevila promet d’être, à l’instar de la première (Les trois exils de Christian E.) et la deuxième (Le long voyage de Pierre-Guy B.) partie, follement divertissante mais aussi très intelligente. Cette fois, l’auteur et metteur en scène scrute le destin d’un certain Luc LeBlanc. Du 13 au 31 mars 2018.
Sinon, en rafale: le prometteur Jean-Denis Beaudoin investira l’ancienne synagogue au printemps, suivi de près par Steve Gagnon – qui nous offrira OS, dernier segment d’un triptyque entamé avec Fendre les lacs et La montagne rouge.
La programmation compte aussi un « opéra-épique indiscipliné » de l’Orchestre d’hommes-orchestres, une « réflexion sur le caractère insondable du désir » (Closer de Patrick Marber) montée par le Théâtre Niveau Parking et une « comédie grinçante » (Baby-Sitter) de Catherine Léger.
Programmation complète via theatreperiscope.qc.ca