Ponctuation et Les Indiens au Sous-Bois : deux bonnes doses de rock
Le 24 mai, place à Ponctuation et Les Indiens, au Sous-Bois, pour deux bonnes doses de rock, respectivement garage et stoner.
Le duo Ponctuation fait vibrer la ville de Québec depuis quelques années déjà et est venu tremper son rock garage à Montréal plusieurs fois, récoltant éloges et chorégraphies inspirées de mélomanes en Converse. Il conquiert maintenant le monde avec 27 Club, premier album – après deux EP parus en 2011 et un split avec Le Monde dans le Feu en 2012 – des frères Guillaume (voix, guitare) et Maxime Chiasson (batterie, voix).
«Quand j’ai composé 27 Club [pièce-titre du disque], je venais d’avoir 28 ans. Je me suis dit: “Tiens, je ne serai jamais dans le club”, racontait le chanteur et guitariste de la formation, Guillaume Chiasson, en entrevue avec la collègue de Québec, Julie Bouchard. «Je trouvais ça drôle d’imaginer quelqu’un avide de célébrité au point de vouloir mourir pour faire partie du club.»
De son côté, la formation Les Indiens fait dans le stoner rock, métissant Hawkwind, Sleep et les musiques traditionnelles autochtones. Si leur musique psychédélique s’inspire de l’héritage des Premières Nations, les membres formant le band de Québec sont blancs comme neige en janvier.
Composé de Guillaume Sirois (chant et guitare), Pascal Asselin alias Millimetrik (batterie), Michel Groleau (basse) et Alex Beaulieu (claviers), le groupe lançait récemment un premier LP analogique, réalisé par Jace Lasek (The Besnard Lakes), intitulé Crâne, un an à peine après Ed (en l’honneur d’Ed Belfour, ex-gardien des Blackhawks de Chicago), un maxi pesant.
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