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Cabaret Bio dégradable: quand le réel surpasse la fiction

Lorsque je tentais d'expliquer à des amis ce qu'est le Cabaret Bio dégradable, il m'était difficile de leur faire comprendre qu'il s'agit d'un show d'humour. Il est vrai que lire des extraits d'autobiographies de has-been n'est pas très sexy en théorie. Toutefois, en pratique, c'est le délire. Samedi, dans un Vieux Clocher de Sherbrooke quasi plein à craquer, la foule se bidonnait avec peu de répit. Ce concept marche fort. Considérant l'enthousiasme qui régnait dans la salle, le show devrait bénéficier d'un bon bouche-à-oreille lors de sa prochaine présence en terres sherbrookoises.

Les lecteurs étaient nombreux. Je connaissais seulement Pierre-Luc Brillant et Rémi-Pierre Paquin, mais tout le monde a plutôt bien fait ça. Au fond, ça prend une certaine humilité pour être lecteur au Cabaret Bio Dégradable car ce sont Mario Pelchat, Julie Lemay, André Montmorency, Chantal Pary, Andrée Boucher et les autres qui font le gros du boulot. Ce qui est lu est exactement ce qui fut écrit par ces «artistes» qui s'improvisent biographes. On peut imaginer que certains trucs s'avèrent drôles parce qu'ils sont lus hors-contexte, mais on ne s'en formalise pas… au contraire. C'est cynique, baveux, absurde, irrévérencieux… et pourtant, tout est bien réel. Beaucoup plus drôle que 99% de nos humoristes. Whizzz!