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Psy: matière grise et gros fun noir

J'avais un peu peur d'être déçu en allant voir Psy hier soir au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke. J'adore l'art du cirque, mais le problème, c'est que je garde un souvenir digne d'une expérience divine du spectacle précédent des 7 doigts de la main, La Vie (vu sobrement et à jeun l'été dernier sous un chapiteau à Bromont). Mes craintes ont rapidement pris le bord car Psy m'a complètement ravi. Ce fut une puissante dose d'émerveillement (comme preuve: mon sourire béat du début jusqu'à la fin du spectacle). Dans La Vie, les transitions coulaient de source grâce à un excellent maitre de cérémonie, mais celles de Psy sont également efficaces (merci à la détaillée mise en scène); on a surtout droit à de petites scénettes reliées aux différentes maladies de matière grise des personnages que jouent les artistes. C'est moins irrévérencieux, mais tout aussi charmant, et l'humour fonctionne à tous coups. Quant aux numéros de cirque, ils sont époustouflants malgré la retenue qu'impose une scène comme celle du Centre culturel de l'UdeS. Du gros fun noir. Une soirée qui se retrouvera dans mes meilleurs moments de 2011.