Journée internationale de la danse : Entrer dans la danse
Scène

Journée internationale de la danse : Entrer dans la danse

29 avril, c’est la Journée internationale de la danse. Depuis six ans, le Regroupement québécois de la danse célèbre cette journée mise sur pied au début des années 80 par l’Institut international de théâtre de l’Unesco.

Le 29 avril, c’est la Journée internationale de la danse. Depuis six ans, le Regroupement québécois de la danse célèbre cette journée mise sur pied au début des années 80 par l’Institut international de théâtre de l’Unesco. De la station de métro Berri-UQAM à une parade dans le centre-ville, en passant par un bal populaire, l’événement a été célébré sur tous les tons et ne cesse de prendre de l’ampleur. L’an dernier, 2000 personnes ont participé à la quinzaine d’activités gratuites. Cette année, quelque 200 artistes ont accepté, souvent sur une base bénévole, d’honorer leur art.

En fait, l’événement se veut une immense fête populaire, attirant un public enchanté de découvrir un art que l’on croit, à tort, inaccessible. C’est Ginette Ferland qui a le mandat d’élaborer une programmation qui puisse attirer un vaste public et valoriser, du coup, le travail de la communauté de la danse québécoise. Depuis trois ans, elle s’acquitte de sa tâche avec imagination et passion. Cette année, elle nous offre un après-midi de danse pour toute la famille, qui aura lieu au Musée Juste pour rire. Sur scène, des troupes d’amateurs succéderont à des troupes professionnelles spécialisées en danse pour enfants comme Bouge de là et Sursaut, une compagnie de Sherbrooke. La directrice artistique a aussi invité des artistes comme Roger Sinha, Danièle Desnoyers, Mireille Leblanc et Mélanie Demers à charmer les enfants par la fraîcheur de leur travail. «Ce n’est surtout pas didactique, tient à préciser Ginette Ferland. Tout ce que je souhaite, c’est de voir de l’émerveillement dans les yeux des enfants.»

Comme par les années antérieures, les curieux pourront s’initier à des techniques de danse moderne et africaine. La nouveauté, c’est l’atelier de conscience corporelle proposé par Benoît Lachambre. On pourra aussi assister à Circuit Est, à Danse Cité, aux Ateliers de danse moderne de Montréal et, à Tangente, à des extraits du travail de Louise Bédard, d’Hélène Blackburn, de Jean-Pierre Mondor ou encore d’Emmanuel Jouthe. Par ailleurs, une dizaine de chorégraphies de la relève présenteront leurs oeuvres au studio de José Navas. Les Grands Ballets Canadiens de Montréal proposeront à la maison de la culture Frontenac, les 28 et 29 avril, de courtes chorégraphies signées par des danseurs de la compagnie.

Le Bal dingue clôturera la journée sur une note «rigolote et chaleureuse», au Musée Juste pour rire. L’interactivité est à l’honneur: Yves Saint-Pierre et Sonya Stefan improviseront une danse selon les consignes du public. Mais auparavant, la foule se déhanchera sur de la musique country et folklorique hongroise. Après la présentation de courts extraits chorégraphiques, la Fanfare Pourpour fera danser les participants sur de la musique gitane et de bal.

Journée internationale de la danse

Le 29 avril

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