Danse : Et aussi…

Margie Gillis

est la danseuse canadienne la plus connue à l’extérieur de nos frontières avec Louise Lecavalier. À 47 ans, elle continue de monter ses propres spectacles avec l’énergie d’une jeune première. Du 20 au 23 septembre, elle livrera sur la scène Pierre-Mercure quatre nouvelles créations solos sur des musiques de George Gershwin et Leonard Cohen. Elle reprendra également Le Voyage. Ce solo poétique, accompagné par une musique de Gilles Vigneault, avait fait le bonheur des inconditionnels de Margie Gillis à son dernier spectacle, en 1998.
À pareille date, Lin Snelling inaugurera la saison de l’Espace Tangente avec la création d’un duo signé en collaboration avec la New-Yorkaise Hetty King. À l’instar de José Navas et Benoît Lachambre, la Québécoise Lynda Gaudreau poursuit une carrière chorégraphique en Europe. Après s’être intéressée à l’architecture du corps, Lynda Gaudreau abandonne cette source d’inspiration pour explorer la vidéo et la photographie. Depuis deux ans, elle travaille à un projet de longue haleine impliquant des artistes européens. On a pu en voir une première tranche à la dernière édition du FIND. Document 1 révélait une danse diversifiée, libre et simple. La suite semble tout aussi prometteuse. Ce sera à l’affiche de l’Usine C du 4 au 7 octobre. Outre la danse de Gaudreau, Mark Eden-Towle et Sarah Doucet interpréteront le travail de Vincent Dunoyer et de Thomas Hauert.
Le nom de Janet Oxley ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant, la dame a longtemps dansé au Groupe de la Place Royale à Ottawa. Professeure au département de danse de l’Université Concordia, elle explore parallèlement à sa tâche d’enseignement le rapport de la voix avec le mouvement. On pourra applaudir ses chorégraphies à l’Agora de la danse du 11 au 14 octobre. À ne pas manquer non plus, quelques jours plus tard, le passage de La La La Human Steps à la salle Wilfrid-Pelletier. La troupe présentera en reprise Exaucé au terme d’une tournée qui l’aura menée dans plus d’une soixantaine de villes.
Sarah Williams est une danseuse extraordinaire qui a travaillé pour Édouard Lock, Jean-Pierre Perreault, Robert Lepage, Pierre-Paul Savoie et Gilles Maheu. Voilà qu’elle dansera du 1er au 11 novembre, à l’Agora de la danse, pour Benoît Lachambre et les chorégraphes Noam Gagnon et Dana Gingras. Chorégraphe elle-même, Sarah Williams signera la dernière pièce de ce programme de Danse-Cité.
Sarah Chase sera l’invitée, du 2 au 5 novembre, de l’Espace Tangente. La Torontoise défendra son Muzz, qui fut bien accueilli à la dernière édition du Festival Danse Canada. Coproduction avec Ultima Festival d’Oslo, Pierre-Paul Savoie signe en collaboration avec Pedro Pires et le compositeur suédois Âke Parmerud une oeuvre "au carrefour de l’art et des nouvelles technologies". Strata, mémoires d’un amoureux donne la vedette aux comédiens Monique Mercure et Georges Molnar ainsi qu’aux danseurs Mireille Leblanc et Tom Casey. La création sera présentée du 15 au 19 novembre à la Salle Pierre-Mercure.
Dans le but de rendre hommage aux maîtres de butoh qui l’ont aidée dans son travail d’interprète, Jocelyne Montpetit a invité Yukio Waguri à se produire les 17 et 18 novembre à l’Agora de la danse. Disciple de Tatsumi Hijikata (comme Montpetit), le danseur de butoh livrera un solo en l’honneur de son maître.
Dans un tout autre genre, la compagnie Paul Taylor dansera sur une musique d’Astor Piazzola des oeuvres du chorégraphe new-yorkais. À l’invitation des Grands Ballets Canadiens, la compagnie de New York se produira du 23 au 25 novembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Il revient à Louise Bédard et Sylvain Émard de clore cette saison courte et intense. Du 29 novembre au 2 décembre, au Théâtre La Chapelle, ils interpréteront de nouveau leur dernier succès: Te souvient-il?.