Figure de proue de la danse à Québec, Mario Veillette vient confirmer sa notoriété (encore grandissante) avec Père et Mère. D’abord avec un premier volet parfois fantomatique, mais toujours très doux, présentant un danseur vieillissant, certes, mais qui a su développer un nouvelle gestuelle: la sienne. Une oeuvre transcendante, mais pas forcément très accessible, ponctuée de musiques et de costumes divinement choisis. Suit ensuite le deuxième acte, d’une grande pureté, interprété par sept jeunes femmes radieuses, fortes d’une cohésion de groupe presque désarmante. Une espèce d’ode à la jeunesse, mais surtout à toute la complexité de la femme, d’une grande justesse technique et introspective.