Grande première pour Maxim Martin qui, au retour d’une pause de cinq ans, propose enfin un solo à la hauteur de son talent avec des textes solides et une mise en scène pertinente. Abordant des thèmes aussi épineux que les paradoxes des grandes religions, le côté obscur de la drogue et la mort, qui hante la plupart des tableaux du spectacle, l’humoriste dépeint l’humanité avec justesse sans verser dans la vulgarité. On rit beaucoup, surtout dans la deuxième partie, alors que Martin renoue avec le trash. Malgré les bafouillages et le débit trop rapide de l’humoriste, on devine qu’il fera longue route avec ce troisième one man show. De retour à la Salle Albert-Rousseau le 10 octobre.