Agitations : En chair virtuelleVol indirectRepos corsé

En chair virtuelle

"Salut les gars! Mon nom est C…, j’ai 20 ans, les yeux verts et les cheveux bruns. J’ai présentement besoin d’argent et je peux devenir votre petite amie imaginaire pour un mois, juste à temps pour la Saint-Valentin!" Depuis quelques temps, le site d’enchères eBay est aux prises avec un nouveau type d’annonce qui rend l’entreprise fortement mal à l’aise. En effet, eBay a commencé à recevoir de plus en plus d’annonces de jeunes femmes proposant de devenir des "copines imaginaires" pour un temps limité (souvent un mois) à ceux qui remportent les encans. Le gagnant reçoit une correspondance virtuelle de sa belle, des courriels et des lettres parfumées. "Bref, de quoi rendre jalouse votre ex ou avoir la paix de la part de vos parents. Puis, vous pourrez me larguer en toute quiétude!" Mais, précise-t-on, cette relation n’est réelle en aucun cas. Gênée, l’entreprise a commencé à retirer ces enchères… Source: liberation.fr et ebay.com (J.-F. Dupont)

Vol indirect
Après une décennie d’études sur le légendaire sens de l’orientation des pigeons voyageurs, il appert que les gracieux volatiles procèderaient comme tout le monde… en suivant les routes! Grâce au système GPS, des chercheurs de l’Université d’Oxford (Angleterre) ont découvert que les pigeons ne se guidaient pas à l’aide du soleil ou de leur mystérieux "système de navigation embarqué", à part peut-être lors de longs trajets empruntés pour la première fois ou lorsqu’ils survolent des plans d’eau. "Cela a vraiment sidéré notre équipe de recherche", a déclaré au Daily Telegraph le professeur Tim Guilford. "Il est frappant de voir que les pigeons suivent la rocade A34 d’Oxford, puis tournent aux feux rouges, avant de tourner de nouveau au rond-point", poursuit-il dans le Times. Cervelles d’oiseau? Source: BBC News (P. Ouellet)

Repos corsé
Vous récupérez d’une chirurgie dans un couloir d’hôpital? Vous aimeriez vous reposer? Il semble qu’un spectacle de Metallica ou un chantier de construction feraient aussi bien l’affaire. Un groupe d’infirmières de Rochester (Minnesota) s’est prêté à l’exercice de passer une nuit dans une clinique afin d’en goûter la trame sonore. "Et nous en avons pris plein les oreilles!" raconte Cheryl Cmiel, chargée de l’expérience. L’étude a montré que, lors des périodes de pointe, le bruit dans les chambres et les couloirs pouvait atteindre le niveau d’un concert rock ou d’un marteau-piqueur, soit 113 décibels. Avec quelques améliorations, comme le fait de tenir les réunions dans un endroit fermé ou d’équiper les chariots de silencieux, le niveau est tombé à 86 décibels, l’équivalent du doux murmure d’une tondeuse. Prompt rétablissement! Source: American Journal of Nursing (P. Ouellet)