Je suis passé au Planète libre ce soir, le bar sans fumée (depuis toujours, lui) de l'éditeur des Intouchables, Michel Brûlé.
L'ambiance n'était pas à la fête.
Brûlé venait tout juste de mettre la clé dans la porte de son hebdomadaire en ligne, le journal Mir. Malgré la présence de signatures connues (François Avard, Normand Lester, Lucie Pagé) et un contenu dénué d'information sur les États-Unis (Brûlé haït nos voisins du sud pour mourir), les annonceurs n'ont tout simplement pas été au rendez-vous. Pas de pub, pas de journal.
Alors voilà. Cinq mois plus tard, après avoir englouti 300 000$ dans l'aventure, Brûlé a jeté l'éponge.
On peut critiquer son journal Mir autant qu'on le veut. Mais moi, quelqu'un qui essaie de créer un média indépendant au Québec, je trouve l'effort noble.
Pour ceux que ça intéresse, Brûlé songe aussi à vendre son bar.