Je relance ici une question de Normand Parisien en réponse à ma chronique de cette semaine. Il se demande s'il ne vaut pas mieux souffrir d'obésité que de malnutrition.
Ma réponse: Euh… ni un, ni l'autre?
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Quant à ce que vous avancez au sujet de l'espérance de vie qui augmente toujours, voici une statistique assez alarmante: "La
recherche révèle que 26 % des enfants et des adolescents âgés de 2 à
17 ans font de l’embonpoint alors que 8 % sont obèses. Selon le New England Journal of Medicine, l’espérance de vie des enfants pourrait être de 2 à 5 ans plus courte que celle de leurs parents."
J’attends la réponse des Sumos,des culturistes, des ballerines, des gymnastes et des médecins qui sont gros, gras ou minces. Et que fait-on des caractères héréditaires ou de la génétique des gens?
Idéalement, on devrait viser le juste milieu dans tous les cas. J’appuyais mon argument de la progression de la longévité, depuis de nombreuses générations, sur des données historiques qui ont été constatées avec le temps. Les prédictions de Participaction sont plutôt à classer dans le « qui vivra verra » bien qu’elles ne manquent pas de logique. La malnutrition était provoquée par la pauvreté dans notre société québécoise et non pas à cause de la famine comme dans certains pays. Je pense que les mesures suggérées par Participaction devraient être suffisantes, pour régler le problème de l’obésité, si elles sont suivies.
Pour ce qui est de régler le problème de la pauvreté, c’est une tâche beaucoup plus compliquée et j’ai des doutes en ce qui concerne les intentions de nos dirigeants à ce sujet. Si l’accumulation de gras dans les artères peut provoquer la mort, le muscle cardiaque peut se soigner avant de cesser de fonctionner et nous pouvons tous faire ce travail, sans avoir besoin de nos politiciens. Même des restaurants offrant du » fast food » commencent à modifier et diversifier les produits qu’ils nous offrent: le Big Mac des Mc Do, qui a toujours été offert aux clients, est désormais en compétition avec des filets de poisson et des salades vertes. De plus en plus de produits alimentaires sans gras sont aussi disponibles dans les épiceries. J’ai confiance pour ce qui est l’avenir car nos mauvaises habitudes peuvent se corriger avec un peu de volonté.
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