On a eu droit à un lustre en bananes, un tour de magie d’un contrebassiste en bobettes et un monsieur bouffant du spaghetti sur la scène, à la manière du petit garçon PFK de Falardeau.
Une semaine après l’Halloween, Klô Pelgag, Révélation de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, ouvrait Coup de coeur francophone avec son cabaret festif inspiré du Cabinet du docteur Caligari, film muet de 1920 [j’ai pas trop compris non plus, mais gloire à ceux qui aiment nous dérouter]. Entourée d’un trio de cordes, de son frère et arrangeur Mathieu Pelgag, de son réalisateur et musicien Sylvain Gabatine, d’un batteur et d’un contrebassiste, la chanteuse était fidèle à elle-même: des textes qui défoncent l’imagination, des pièces originales de pop baroque/orchestrale, de longues interventions poétiques mais franchement n’importe quoi (du très drôle n’importe quoi, quand même (voir la vidéo plus bas)) et des moments qui percent toute cette folie pour révéler une interprète touchante (Le soleil incontinent).
Il y avait un aspect broche-à-foin à toute cette patente (c’est voulu), mais la soirée d’hier a prouvé que Klô Pelgag sait bien mener un spectacle et le public – surtout dans la jeune vingtaine – s’est réjouit de tout ce beau LOL.
En ouverture de spectacle, Glenda Gould (Mathieu Pelgag et Sylvain Gabatine), a livré pendant une dizaine de minutes une bidouilleuse symphonie. Glenn Gould en 8-bit, bref. Divertissante intro au spectacle.
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Coup de coeur francophone se poursuit jusqu’au 16 novembre. Suivez-moi ici pour quelques retours de spectacles et consultez le dossier Voir pour des entrevues là: voir.ca/section/dossiers/coup-de-coeur14/
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