J’ai commencé à écrire de façon métallique il y a10 ans. Membre de l’équipe du Sang Frais, j’aiguisais lentement ma plume tout en ne négligeant pas mon véritable métier par le fait même, celui d’enseignant. Par la suite, je me suis retrouvé avec le BangBang en format papier. L’émerveillement de voir sa première critique imprimée sur du papier journal. J’avais vécu le format du magazine avec Sang Frais mais ayant été camelot pour le journal Le Quotidien à Chicoutimi, il me semblait que la connexion avec l’odeur de l’encre sur ce papier de mauvaise qualité représentait davantage.
Par la suite, Musik Universe est venu me chercher pour couvrir le métal en long, en large et en puissance. Beaucoup plus de responsabilités dans un sens, le format vidéo étant inclus sur ce média donc je me retrouve souvent devant une caméra à faire des entrevues avec des artistes que je respecte ou que je ne connais aucunement.
Malgré les années qui passent et les responsabilités familiales qu’impliquent la gérance d’une routine qui comprend maintenant deux enfants, je suis encore capable de jongler avec l’écriture métallique, l’écoute excessive de nouveautés métalloïdes et la publication d’entrevues.
La fréquentation des évènements musicaux n’a pas vraiment subi de baisse pour ma part. Je ratisse encore les salles de spectacle, de la plus miteuse à la plus surfine, pour satisfaire mes besoins. À l’affut, je me tiens au courant de tout ce qui se passe dans les nombreuses couches métallisées et c’est ce que je souhaite faire avec ce blog qui commence, ici !
Comme premier billet, une découverte musicale effectuée sur le tard en début 2014. Beastmilk a sorti un premier album à la fin de 2013 mais ma copie est restée sur ma pile de « Choses à écouter à un m’ment d’nné » pendant quelques semaines. Cette formation finlandaise propose un punk rock apocalyptique fortement influencé par des groupes comme Joy Division, Echo & the Bunnymen et The Cure. Le chanteur, Kvohst, était membre de la formation black métal Dødheimsgard auparavant, ce qui n’a rien à voir avec son emploi actuel. Avec son grain de gorge qui rappelle un jeune Glenn Danzig, la couleur qu’il donne aux pièces demeure… indescriptible.
Groupe caméléon, Beastmilk peut faire de la tournée autant avec les rockers gothico-romantiques de HIM que les lourdauds de Doomriders. Avec un potentiel aussi énorme, il serait difficile de se décider face à une programmation montréalaise en août : Soit à Osheaga, soit au Heavy Mtl…
Leur premier album, Climax, est disponible en Amérique du Nord sur l’étiquette Magic Bullet Records.
Tu te dois de visionner, et surtout d’écouter attentivement, le clip pour Death Reflects Us :
Attention,cette bombe contient du métal !!