LEO en tournée québécoise en novembre

LEO, le spectacle de théâtre physique mis en scène par Daniel Brière et basé sur une idée originale de Tobias Wegner, mettant en vedette William Bonnet, sera présenté à quelques reprises, au Québec, ce mois-ci.

Depuis sa création en 2011 à Berlin, le spectacle LEO remporte un succès partout où il passe, que ce soit en Allemagne, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande ou en Pologne, en passant par l’Iran, et, bien sûr, au Québec, où la pièce a fait salles combles au Théâtre Outremont et à l’Espace Libre en 2012.

Le Théâtre Outremont aura la chance d’accueillir de nouveau LEO dans sa Grande salle, les vendredi 14 et samedi 15 novembre en soirée, et le dimanche 16 novembre en après-midi. LEO sera ensuite en tournée au Québec en novembre 2014, à travers Réseau Scènes, soit à la Salle Pauline-Julien de Sainte-Geneviève (18 novembre), à la Maison des arts de Laval (20 novembre), au Théâtre des Deux Rives de Saint-Jean-sur-Richelieu (21 novembre), à la Salle Albert-Dumouchel de Salaberry-de-Valleyfield (22 novembre), au Théâtre Hector-Charland de l’Assomption (25 novembre) et à la Salle Philippe-Filion de Shawinigan (27 novembre).

Mise en scène par Daniel Brière, codirecteur artistique du Nouveau théâtre expérimental (NTE) et père des trois garçons dans la série télévisée Les Parent, la pièce de théâtre LEO est aussi tirée d’une idée originale de Tobias Wegner, et met en vedette un seul interprète-acrobate, William Bonnet, dont le talent et le charisme en ont conquis plus d’un. Car Leo, c’est lui, un homme évoluant seul dans une petite pièce et filmé par une caméra à 90 degrés; l’image est projetée sur un écran à côté de lui. Ainsi, il est vu dans deux univers: d’un côté, la réalité, de l’autre, un monde où il semble défier les lois de la gravité. Une illusion si parfaite que Leo semble flotter dans les airs, parfois à l’endroit, parfois à l’envers.

Au sujet de LEO, Daniel Brière expliquait, en entrevue avec VOIR en 2012: « On a toujours cherché la vérité de ce personnage; en travaillant, on s’est aperçus qu’il y avait quelque chose de juste et de touchant dans ce spectacle. »