Clay and Friends présente La Musica Popular de Verdun
Après avoir donné plus de 300 spectacles en deux ans, Clay and Friends réaffirme son penchant pour l’éclectisme avec La Musica Popular de Verdun, nouvel EP présenté en primeur sur le site du VOIR.
Clin d’oeil à la Música popular brasileira, genre musical brésilien très hétéroclite qui a éclos au milieu des années 1960, ce mini-album met une fois de plus de l’avant les talents de compositeur de Mike Clay, chanteur, multi-instrumentiste et leader de la formation. Dans l’ambiance de collégialité de leur studio à Verdun, le beatboxer Adel Kazi, le guitariste Clément Langlois-Légaré, le bassiste Pascal Boisseau et le claviériste Émile Désilets ont peaufiné ces six nouvelles chansons qui ratissent du funk au soul en passant par le hip-hop et la pop.
L’écoute du EP se termine ce vendredi 25 janvier.
VOIR : Quelle est la ligne directrice de ce nouvel EP?
Mike Clay : Il y a quelques années, une de mes ex m’a introduit à la musique populaire du Brésil. Initialement, j’avais énormément de préconception face à cette musique, mais peu à peu, en creusant et en ouvrant mon esprit, j’ai découvert des chansons et des histoires qui ont changé ma vie. Une identité taillée sur mesure, une instrumentation riche même dans la pop, des mélodies intemporelles à chaque coin de rue… Ils sont vraiment dans leur monde, et j’avais envie d’y être avec eux.
Je me suis dit que je voulais créer une expérience similaire avec Clay and Friends. Avec La Musica Popular de Verdun, je voulais sculpter une trame sonore de nos vies et de nos rêves : des billets aller-simple, des voyages à L.A., des tournées interminables, le premier verre de la soirée, des morceaux de papier signées en vitesse, des mauvais tours, des mauvais jours et des ex qui nous ont appris à vivre.
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Vous êtes réputés pour faire des spectacles assez énergiques. Est-ce que le défi était de transposer cette fougue sur un EP?
«Assez énergique»?? Depuis 2017, notre spectacle est prescrit par le Collège des médecins du Québec pour perdre du poids. Il est aussi listé comme l’une des causes de réchauffement climatique. On travaille fort pour rectifier la situation d’ailleurs.
Plus sérieusement, avec notre premier EP officiel Conformopolis (2017), on a appris the hard way que, pour nous, s’enfermer dans un studio et faire des beats dans un format traditionnellement hip-hop s’appliquait mal à notre musique. Cette fois-ci, on a composé majoritairement en live, et on a enregistré le tout en direct, ce qui donne un résultat beaucoup plus fidèle à qui nous sommes en tant que groupe. L’album s’est enregistré tout seul. Ce que vous entendez, c’est ce qu’on a joué, les lumières fermées, la fumée secondaire qui sort des oreilles d’Adel, l’électricité qui coupe dans notre palace privé à Verdun… It’s all there!
Quels sont vos plans pour les prochains mois?
De un, ma fête. De deux, à l’heure où j’écris ses mots, il reste trois billets pour le lancement de La Musica Popular de Verdun le 30 janvier au Ministère. Et de trois, nous avons un album entièrement francophone qui est prêt. Stay tuned, keep it movin’.