Louis-Jean Cormier se confie sur «le fucking va-et-vient des amours à distance»

Lancé ce mardi, le deuxième extrait de ce nouvel opus, 100 mètres haies, aborde la complexité des relations amoureuses ou, plus précisément, «le fuckin’ va-et-vient des amours à distance», comme Louis-Jean Cormier le dit lui-même dans ce texte assez direct.

L’auteur-compositeur-interprète était de passage en Californie lorsque l’inspiration de cette pièce lui est venue. « Quand j’ai posé les pieds à Los Angeles, où j’étais venu m’isoler pour écrire, ces mots ont été les premiers à couler de mon stylo bleu : Pourquoi il faut toujours que je me rende aussi loin pour voir ce que j’ai laissé derrière. Il y avait une trame de déchirement du cœur qui voulait s’installer. Le grand balancier des amours à distance et le recul pour une meilleure vue d’ensemble apportaient l’idée du mouvement, mais j’avais envie d’exprimer la course à obstacles, les obstacles que la vie sème sur notre route. Le concept du 100 mètres haies s’est dessiné sans que je l’invite. Je marchais littéralement de long en large dans une des villes les plus vastes du monde en sautant par-dessus mes propres histoires autant que de fictions de rupture, de désirs inventés de regagner le cœur d’une muse lointaine, etc. L’envie d’évoquer le manque et le mal du pays a vu le jour dans la deuxième phrase apparue sur mon calepin : Mon rêve américain, c’est celui qui me ramène à toi.»

Porté par une musique à la fois ensorcelante et émancipatrice, qu’il dit «sculptée par les fantômes d’Otis Redding, Barry White, Claude Debussy et Tom Waits», ce texte de Cormier frappe par sa simplicité et sa franchise. Réalisé par Jonathan Decoste, également en charge de la direction photo, le clip de 100 mètres haies profite également de la direction artistique de Greg Nowak et d’une chorégraphie signée Virginie Brunelle.

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