À une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Sept-Îles se dresse la petite ville de Port-Cartier, qui compte quelque 7000 habitants. Et 13,3 km plus loin se trouve la Base de plein air Les Goélands.
L’histoire de cet organisme sans but lucratif (OSBL) débute dans les années 70, alors que trois ingénieurs travaillant dans la région décident de construire un simple abri pour les amateurs de nature à l’emplacement même où les premiers colons avaient décidé de s’établir: Shelter Bay.
D’une décennie à l’autre, le centre se structure et offre de plus en plus de services. Aujourd’hui, la Base offre un chalet principal (avec service Internet sans fil gratuit) et un pavillon d’hébergement pouvant accueillir 45 personnes à des prix défiant toute concurrence. Si la majeure partie de sa clientèle y séjourne afin de profiter de la grandiose nature environnante, l’endroit profite de sa position stratégique entre Tadoussac et Natashquan afin d’accueillir d’occasionnels voyageurs en quête d’une simple nuit de repos. Que l’on parle de séjour ou d’une visite impromptue, l’organisme reçoit environ 4000 clients annuellement.
Côté restauration, le centre opère un café-bistro sur place et offre également le service de traiteur aux intéressés. Et pour ce qui est des activités à cette période, la raquette et le ski de fond demeurent des incontournables. "Si l’on se fie au couvert de neige actuel, nous pourrons encore faire de la raquette jusqu’à la fin mai", analyse Michael Callaghan, directeur de la Base.
Le 14 avril, une randonnée de ski de fond au clair de lune est prévue. Vin chaud, chocolat chaud, chorale, conteur… Une excellente occasion pour la communauté de se rassembler et de profiter du plein air à prix modique. "La Base a toujours eu une mission communautaire et cherche également à diversifier l’offre d’activités dans la région. Des projets de développement économique [comme le Plan Nord] peuvent attirer les travailleurs dans la région, mais pour retenir cette main-d’oeuvre, il faut aussi qu’elle puisse s’amuser", commente M. Callaghan.
Et l’offre continue de croître. Dernièrement, l’organisme s’est assuré la collaboration de Magtogoek Écotours (www.magtogoek.com) afin d’offrir du kayak de mer à sa clientèle et une yourte a été installée près de la baie des îles de Mai. Très populaire, ce nouveau site en retrait permet d’accueillir de petits groupes pour des ateliers-conférences, du géocaching, du renforcement d’équipe (team building) ou pour un simple moment loin de toute pollution sonore et lumineuse.
Et une primeur: dès ce printemps, le dynamique OSBL construira des plateformes rustiques qui permettront de camper confortablement sur le bord de la mer. Le nec plus ultra de la quiétude.
www.baselesgoelands.com
www.tourismeduplessis.com
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À ne pas manquer /
Pour les déjeuners ou les repas légers, rendez-vous au Café Cartier (www.cafecartier.com) et au Café-théâtre Graffiti (www.legraffiti.ca), deux endroits à l’ambiance des plus sympas.
Pour brûler la caféine en extra, trois suggestions: le Centre d’interprétation du saumon du parc de la Rivière aux Rochers, l’entreprise de savon artisanal Histoire de bulles (www.histoiredebulles.com) et la promenade du vieux quai historique de la ville où l’on vient d’investir cinq millions de dollars en rénovations.
Dans tous les cas – et comme il est de mise en région éloignée -, vérifiez les heures d’ouverture avant de vous y rendre. La tranquillité rurale vient avec ses avantages et ses inconvénients.