Dissidence
. Voilà un titre qui annonce un brin de rébellion, voire une rupture avec la production usuelle entendue dans nos contrées. Alléchant et parfaitement logique, considérant que la jolie fille qui nous tire le portrait sur la pochette est une jeune auteure-compositrice de 23 ans, qui a sans doute grandi avec Kurt et le grunge, un courant dont la crédibilité reposait justement sur la dissidence. On espérait donc beaucoup. À tort. Annie Major-Matte chante bien, certaines compos sont fort bien foutues, mais la fougueuse jeune fille nage dans un bain d’arrangements douteux, surchargés et convenus qui lui donnent 10 ans de plus. Dommage, on aimerait bien la retrouver davantage en formation épurée, plus oxygénée, mais la plupart du temps, on n’entend que l’écho du corporate rock des années 80. Mal dirigée?
