Blair
Die Young

La chanteuse et guitariste new-yorkaise Blair est loin de réinventer la roue indie pop, mais un timbre cristallin ainsi que des mélodies habiles et ultralégères, pimentées de moments angulaires évoquant les années 90, lui permettent de la faire tourner efficacement et de contourner la redite. Tonique Rampage (avec son riff à la Breeders), sensible et chaleureuse Hearts, accrocheuses et colorées Kamikaze, My Turn, Hello Halo. La première demie de l’album (à la réalisation riche signée Keith Ferguson) est pratiquement irréprochable. L’artiste perd quelques points en deuxième manche avec des habillages électroniques mal avisés et des mélodies quelconques, mais voilà assurément une nouvelle venue à surveiller. Le 18 novembre au Il Motore.