Divine Styler
Wordpower 2: Directrix

Ce deuxième volume arrive dix ans après son prédécesseur, nommé album de l’année 1989 par le magazine The Source, la bible du hip-hop américain. Depuis, Divine a appris à jouer de tous les instruments et s’est converti à l’islam, comme l’annonce bien The Ahdan, sa première plage. Ambitieux, mature et très articulé, on l’a décrit comme un «Carl Sagan religieux»; en fait, son style hautement original et singulier a produit une parution hermétique qui risque de ne rejoindre qu’un public des plus progressistes. Expérimental à souhait, mais, j’en ai bien peur, un peu trop ésotérique pour la plupart des Nord-Américains. À classer auprès des DJ Vadim et autres Kool Keith.