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Damné octobre!

Cela paraîtra contradictoire avec un titre pareil, mais j’adore le mois d’octobre. Vraiment! Si je devais faire un top 12 des mois de l’année, octobre raflerait la pole position. Possible que le fait d’avoir vu le jour quelque part durant ce mois ait une certaine incidence, autrement j’adore la température et les couleurs de l’automne. Et si je ne retrouve aucun plaisir à me costumer, j’ai toujours apprécié la fête d’Halloween, notamment pour ses marathons de films d’épouvante.

Toujours est-il que si le titre de ce billet laisse entendre que je maudisse ce satané mois d’octobre, c’est qu’il se passe trop de choses intéressantes en matière de cinéma de genre et que plusieurs de ces trucs arrivent en même temps. Les réalités de la vie étant ce qu’elles sont, je devrai bien entendu me résilier à faire une croix sur quelques sorties/achats. Je sais pertinemment que je pourrai me reprendre et que le fait de rater une projection ou de ne pas être en mesure de me procurer un album le jour de sa sortie n’impliquera pas mort d’homme, mais histoire de ne pas oublier une grande partie de ce que je désirerais voir et entendre durant le mois, permettez-moi d’en établir la liste ici-même.

Cinéma

Règle générale, les aficionados en matière de fantastique et d’épouvante ont amplement de quoi se mettre sous la dent. Cette année ne fait pas exception à la règle, car plusieurs titres du genre seront à l’affiche au cours des prochaines semaines. Et s’il est légitime de douter que certains risquent d’être décevants, voire mauvais (comprendre Paranormal Activity 4 et Halloween III), je crois qu’il est possible d’espérer avoir une bonne frousse avec Sinister de Scott Derrickson, mettant en vedette Ethan Hawke.

Je suis également curieux de voir si Frankenweenie aura permis à Tim Burton de retrouver un peu de sa magie d’autrefois. Ensuite, le 12 octobre, Mars & Avril, long-métrage de science-fiction québécois réalisé par Martin Villeneuve, qui adapte son photo-roman du même nom, prendra l’affiche. Autrement, avec un peu de chance – je crains que ce ne soit pas le cas – il sera possible de voir le plus récent film de Joe Dante, The Hole, dont la sortie limitée est annoncée pour le 28 octobre. L’habile suspense espagnol Sleep Tight (Malveillance en v.f.), qui met en scène l’un des plus vils et détestables personnages depuis longtemps, pourrait être également projeté en salles dès le 26 octobre. Si tel est le cas, je vous encourage à découvrir ce récit tordu, habilement mis en scène par Jaume Balagueró (REC).

Sinon, côté sorties DVD, il y a toujours bien Prometheus que je pourrai enfin voir (eh oui, j’ai trouvé le moyen de le rater alors qu’il était en salles… ne cherchez pas à comprendre). Il y a aussi le plus récent thriller de Jennifer Lynch, Chained, pour lequel j’ai des doutes, car je n’ai pas réussi à apprécier ses oeuvres précédentes. Je demeure tout de même intrigué et j’ai toujours bien aimé Vincent D’Onofrio, qui prend ici les traits d’un inquiétant tueur en série.

Puis tiens, tandis que ça me traverse l’esprit, si vous n’avez que deux films de genre à voir dans le confort de votre salon durant le mois, je vous recommande Eddie : The Sleepwalking Cannibal, comédie à saveur horrifique d’une étonnante efficacité. L’histoire de cette coproduction Canada/Danemark a été imaginée par Alex Epstein (Bon Cop, Bad Cop). C’est Boris Rodriguez qui signe la réalisation. Ma seconde suggestion, Excision, est un film que j’ai reçu comme un solide droit en pleine gueule. Je sais qu’il ne fait pas l’unanimité, mais en ce qui me concerne, il s’agit d’un des meilleurs longs-métrages que j’ai eu l’occasion de voir cette année. Mention aux performances d’AnnaLyne McCord et Traci Lords. Oui, Traci Lords y est surprenante! Ces deux titres ont été projeté à Fantasia l’été dernier.

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Avertissement : Le paragraphe qui suit ne contient aucune objectivité. Je préfère vous en avertir.

C’est en octobre que les montréalais friands de cinéma insolite peuvent faire le plein de courts-métrages de genre. De la comédie en passant par le trash, la science-fiction et l’horreur, le Festival SPASM révèle à chaque année de véritables perles. Et je peux vous assurer qu’il y en aura bien au moins une ou deux qui figurent à la programmation cette année. Je parle en connaissance de cause, étant donnée ma modeste participation à titre de programmateur. Plusieurs annonces au sujet de la 11e édition ont déjà été faites. Je vous invite à consulter la programmation complète, qui sera en ligne dès le 3 octobre en fin de journée sur le site de SPASM.

Fin de la « plogue ».

Comme je porte un certain attachement envers le Festival SPASM, mon coeur de cinéphile est parfois déchiré, puisque l’événement coïncide avec le FNC. Et l’amateur de cinéma de genre que je suis est toujours curieux de savoir ce que le programme Temps Ø nous réserve. Cette année, je prends note de Antiviral de Brandon Cronenberg, qui sera en salles à peine quelques jours après sa présentation au FNC. Puis, parce que j’apprécie plus souvent qu’autrement le cinéma de Takeshi Kitano, Outrage: Beyond attire mon attention. Quant au documentaire musical Don’t Think consacré à un spectacle livré par les Chemical Brothers au Japon en 2011, il semble complètement hallucinant!

Toujours dans le cadre de Temps Ø au FNC, le long-métrage serbe intitulé Clip sent la provocation à plein nez. Et ça, ça me plaît! En espérant toutefois que cette oeuvre s’inscrive davantage dans la lignée d’un cinéma subversif plus près du très bon Life and Death of a Porno Gang que du douteux Serbian Film. Enfin, le chaotique Dollhouse de Kirsten Sheridan pique également ma curiosité.

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Musique

Je plonge maintenant dans l’univers du métal avec quelques titres qui seront offerts en CD ou en téléchargement, mais surtout en vinyle!

EnslavedRiitiir
Je devrai attendre jusqu’en novembre pour ce petit plaisir, mais je salive rien qu’à l’idée de déposer la pointe de lecture sur le sillon de cet album. D’ici là, rien n’empêche de découvrir ce qu’a à offrir la formation norvégienne dont l’évolution musicale est exemplaire, puisque le CD arrive en magasin le 9 octobre.

WintersunTime I
Huit ans. C’est la période qui sépare le premier et unique disque du groupe – très efficace soit dit en passant – du très attendu Time I. Les gars de Wintersun ont ainsi pris tout le temps dont ils avaient besoin, afin d’accoucher de ce projet musical conceptuel, dont le second chapitre (Time II), devrait paraître à la toute fin de 2013. À en croire les chanceux qui ont pu faire l’écoute du premier volet, il s’agirait d’un très grand cru. Certains ont même employé le terme « chef d’oeuvre » afin de définir la chose. On devrait pouvoir mettre la main sur le 33 tours dès le 23 octobre.

Iron Maiden

Fans d’Iron Maiden munis d’une table tournante et qui possédez la fibre du collectionneur, faites des économies, car à partir du 15 octobre le groupe met sur le marché une édition vinyle et limitée de leurs huit premiers disques. On nous présente le tout comme un repressage conçu à partir des matrices d’origine. De plus, chacun des microsillons possède une image imprimée. Ainsi, Iron Maiden et Killers seront dans les bacs ce mois-ci. Ce sera au tour de Piece of Mind et The Number of The Beast en novembre. Powerslave et Live After Death seront disponibles en janvier, et en février, il sera possible de se procurer Somewhere in Time et le puissant Seventh Son of a Seventh Son. Oui, vous pouvez baver…