Entre ovo-lacto végétarien, régime paléolithique ou pescotarien, il y a de quoi se mêler les fourchettes! Essayons de démystifier quelques diètes qui font la popularité de certains, au grand dam des plus épicuriens.
©crédit photo : peta.fr
Certainement le plus populaire, le végétarisme, qui se résume à un régime alimentaire excluant toutes formes de chair animal (oui, oui… ça comprend aussi le poisson mesdemoiselles!!!), a pris avec le temps certaines nuances. C’est pourquoi on voit apparaître les ovo-lacto-végétariens qui se permettent d’inclure les œufs et les produits laitiers. Suit le pescetarisme, flexitarisme ou encore semi-végétarisme, dont la consommation de poissons, fruits de mer et crustacés est acceptée. Cette souplesse de régime vient très souvent d’une certaine pression sociale qui rend les sorties aux restaurants ou chez les amis, quelque peu périlleuses. Il y a aussi les végétaliens dont l’alimentation exclut tous les aliments d’origine animale que ce soit le miel, les œufs ou la gélatine. Bien souvent, le végétalisme ne s’arrête pas à table mais représente une philosophie toute entière, un mode de vie en soi, qui amène les plus puristes à refuser textile, produits de beauté ou tout autre produit de consommation qui auraient pu être en contact direct ou indirect avec un animal. Il s’agit d’un respect global de la vie qui pourrait se résumer par primum non nocere (d’abord, ne pas nuire).
©crédit photo : facebook.com
©crédit photo : peta.com
D’autres régimes alimentaires sont encore plus stricts. On peut penser au crudivorisme ou « alimentation vivante » ainsi qu’au frugivorisme dont la consommation d’aliments strictement d’origine végétale, crus et entiers, est gage de santé.
Enfin, le régime paléolithique repose sur le principe de s’alimenter spontanément, de façon naturelle, comme le faisaient nos ancêtres de l’âge de pierre. La viande maigre, les œufs, la volaille, les poissons et fruits de mer, les fruits et légumes faibles en amidon ainsi que toutes les noix et les graines représentent la majorité des aliments autorisés.
Et maintenant qu’on sait tout ça, on en fait quoi?…
À la base de toutes ces diètes, il y a inévitablement la notion éthique qui prend une large place dans la décision de changer son alimentation. Il s’agit également d’une question de santé, puisqu’on ne cesse de répéter que la consommation abusive de viande animale représente autant un impact négatif sur l’environnement que sur notre propre santé. Le principal n’est pas forcément d’adhérer à l’un ou l’autre de ces régimes mais de prendre conscience de ce que l’on met dans notre panier d’épicerie et de ses répercussions.
©crédit photo : peta.fr
À l’heure où les enfants font difficilement le lien entre les croquettes de poulet et l’animal de basse-cour, où les problèmes écologiques liés à l’agriculture intensive sont de plus en plus alarmants, où les images chocs des traitements infligés aux animaux sont maintenant monnaie courante, il serait peut être nécessaire de revoir notre relation avec la terre et la nature qui nous donnent la vie.
Dans le fond, on s’en fou un peu de toutes ces étiquettes qu’on aime se coller pour prouver notre marginalité. Parce que l’important dans tout ça, c’est d’aimer ce que l’on voit dans notre assiette, non? Je partagerai avec vous mes recettes et mes découvertes en tout genre, dans une vision de santé certes, mais surtout de plaisir, en harmonie avec ce qui nous entoure.
je suis un mordu du journal VOIR
Heureuse de vous compter parmi nos lecteurs.