Le grand défi de nos sociétés contemporaines est d’affronter un des legs importants du néolibéralisme : la fin apparente des idéologies. En effet, après la chute des variantes communistes dans les années 80, et la désillusion liée à la fin des grands récits sociaux (tout étant relatif, il n’y a plus de vérité « universelle »), le néolibéralisme en est venu à se penser comme la fin de l’Histoire. Autrement dit, au lieu de se présenter comme un discours sur le monde, il se dit en tant que Monde. C’est ainsi que les rapports symboliques (les valeurs, les idéologies et le politique) sont occultés par la neutralité apparente de la gestion : on ne parle plus de société, mais de système, le capitalisme est devenu l’économie et le gouvernement de la gouvernance. Le slogan publicitaire des HEC il y a quelques années résumait bien cette situation : « Ce n’est pas les idées qui gouvernent le monde, mais leur gestion »… Un autre exemple sont les nombreux observateurs-administrateurs estimant que la « saine gestion » est au-delà des clivages politiques, ou encore un Mathieu Bock-Côté opposant la démocratie libérale aux « utopies socialistes ». Croire qu’une idéologie puisse « universellement » contenir toutes les autres, qu’elle est une arène neutre et qu’ainsi elle ne proviendrait pas du même terroir – tout aussi idéologique et utopique – que les autres idéologies est non seulement une contradiction, mais relève de la mauvaise sociologie.
Cette dynamique a de profondes conséquences, principalement d’éliminer toute forme de réel débat. Quand une idéologie cesse d’apparaître comme idéologique et se prend ainsi pour le Monde lui-même, elle ne saurait reconnaître aucune forme d’extériorité : on ne peut être en dehors de ce qui se prend pour le monde sans en effet détruire cette prétention d’incarner en soi le monde…. C’est ainsi que toute idéologie/différence ne représente plus simplement l’altérité – le débat avec l’autre –, mais bel et bien le Mal lui-même… Voilà pourquoi, dès le début du conflit, les étudiants ont été décrits comme des violents, des délinquants ( Ministre de la Justice) des terroristes potentiels, des cliques de syndicalistes (Martineau), des communistes (Michelle Blanc), des révolutionnaires utopistes (Bock-Côté) et le gouvernement ne les a jamais véritablement considérés comme des interlocuteurs. Il est par ailleurs pour le moins étonnant que des observateurs qui se disent progressistes puisent à fond la caisse dans des postures relevant du passé, que ce soit la chasse maccartiste aux syndicalistes et au communistes (le populisme de bas étage de Martineau), ou l’appel à des penseurs comme Raymond Aron (Bock-Côté) qui ont invoqué la menace totalitaire des discours de la Guerre Froide pour bâtir un œuvre intellectuellement déployée en s’alignant politiquement sur les pouvoirs en place.
Cependant, chassez le social et il revient au galop. Voilà qu’au nom de la défense de droits fondamentaux, les citoyens prennent la rue à leur tour, partout au Québec. Nos bons observateurs/éditorialistes autoproclamés ne peuvent plus démoniser tout un peuple. (Elle est là, M. Bock-Côté l’utopie/tentation totalitaire de la démocratie libérale) Il faut donc changer de discours. Après avoir chanté les vertus de l’individualisme (l’éducation est affaire de liberté individuelle) et de la « fermeté intelligente » du gouvernement avec sa loi spéciale, l’éditorialiste André Pratte de Lapresse se fait soudainement l’apôtre du « devoir national », soit de retourner au calme. Flairant le vent, au Journal de Montréal, Martineau et Bock-Côté ressentent maintenant le besoin d’admonester le gouvernement, on découvre des failles dans la loi 78 et on louange les vertus de l’ORDRE SOCIAL. Précisons, d’UN ordre social, le LEUR. Voilà pourquoi nos bons observateurs ont peur : le génie de l’idéologie est sorti de sa bouteille, comme il le fait régulièrement, mais ces chantres du néolibéralisme avaient cru qu’il était à jamais rayé de la carte. Et cette résurgence de l’idéologie surprend d’autant plus qu’elle révèle que l’empereur ne porte pas de vêtements, que l’ordre de ce monde est idéologique et de ce fait ouvert en permanence aux débats. Attention avec l’Histoire : elle a le don de faire mentir ceux qui s’attache trop au présent. Le désordre des uns pourrait bel et bien être l’ordre à venir des autres.
Un Mario Roy de LaPresse peut bien sarcastiquement douter des résultats d’éventuelles alternatives au statu quo comme moyen d’éviter tout débat de fond (« On aimerait juste savoir de quoi serait fait ce meilleur des mondes s’il devait advenir »). Mais on saura lui rétorquer que face aux dérives financières qui ont entrainé une crise économique mondiale, les guerres au Moyen-Orient, les défis écologiques, et pour terminer une loi québécoise répressive comme on en n’avait jamais vue, pour ne mentionner que ceux-là, peut-on réellement faire pire ?
Excellent texte M. Mondoux!
Ils ont peur que vous ne respectiez pas la loi , les contrats sociaux, la démocratie électorale,la propriété d’autrui,sous prétexte de combattre le néo-libéralisme
-La fille violée: » je pensais qu’il m’avait violé , mais je me rends compte maintenant qu’il combattait le néo-libéralisme…(je me récuse)
Peut-on réellement faire pire? Oui. Mais nous avons le devoir de faire mieux.
Ça a des relents de religion n’est-ce pas? Quand on est convaincu d’avoir la VÉRITÉ (ou Dieu) de notre bord, tout est justifiable. C’est peut-être ma formation d’historienne mais la certitude absolue m’effraie au plus au point… merci pour un texte qui essaie d’amener de la perspective dans un débat où ceux qui l’alimentent ne réalisent pas que leurs prémisses de bases doivent elles-mêmes être remises en question sinon c’est seulement une variation sur un même thème.
En ces temps-là, un voyageur venu d’une lointaine contrée s’étonna des étranges us et coutumes lors de son passage au pays des Ogres.
C’est que de-ci de-là, certains citadins et aussi quelques villageois s’indignaient ouvertement de ce que n’étant eux-mêmes que des ogres considérés comme étant des ogres de seconde classe, des sous-ogres selon leurs dires, les perpétuels festins entre les Ogres et leurs amis les Rapaces leur ôtaient littéralement le pain de la bouche.
Et puis, au fastueux château des Ogres, tout là-haut, ça rigolerait d’ailleurs ferme! S’il fallait en croire ce qui se racontait (dans quelques chaumières) dans la vallée située plus bas…
De la fenêtre de l’auberge où il logeait durant son séjour, le voyageur observait jour après jour (et même nuit après nuit à sa grande consternation…) la dense cohue de ceux et celles qui se disaient traités comme des sous-ogres défiler en boucle sous son allège. Une foule compacte et bruyante, massée au pas-même de la porte du rez-de-chaussée.
Et le voyageur de se répéter «Je ne suis pas sorti de l’auberge, moi…».
Quasi-emmuré, le voyageur pouvait néanmoins correspondre avec sa famille et ses amis demeurés à la maison, au delà des mers. Et famille et amis, évidemment désolés de la mauvaise fortune du voyageur ayant eu la malencontreuse idée de se rendre au pays des Ogres, s’empressèrent de dissuader leur entourage et leurs connaissances de faire la même gaffe que le voyageur.
De son côté, empêché d’à-peu-près tout, le voyageur malchanceux résolut – pour passer utilement le temps – de fouiller un peu les causes ayant conduit au grand mécontentement de certains au pays des Ogres. Qu’est-ce qui aura bien pu faire déraper ainsi les choses?
Assez rapidement, après avoir remonté au tout début des comptes rendus relatifs au dérapage, le voyageur nota qu’une simple pénurie de bouts de cartons, par-ci par-là, avait tout déclenché.
Creusant un peu plus, le voyageur compris que, s’il y avait bel et bien des Ogres (et que certains résidaient parfois dans de somptueux manoirs, et qu’aussi certains de ces Ogres n’étaient pas de très recommandables Ogres), par contre la vaste majorité était simplement de bien braves ogres. Et que les «sous-ogres» n’étaient en fait que des ogres aigris. D’une aigreur qu’on retrouve d’ailleurs partout, pas seulement au pays des Ogres.
Enfin, le voyageur découvrit pourquoi une banale rupture de stock de bouts de carton avait été si dommageable: depuis toujours, la société des ogres acquittait généreusement la très grande part des billes requises pour l’éducation de ses petits ogres.
Arriva toutefois un moment où la généreuse société des ogres, généreuse par-ci et généreuse par-là, commença de manière assez compréhensible à se trouver essoufflée… Et c’est alors qu’elle demanda à ses petits ogres quelques billes de plus. Oh… pas beaucoup! Et pas à tous les petits ogres non plus! Quelques billes de plus à certains seulement, aux plus grassouillets. Et la généreuse société des ogres se garda pour elle encore la très grosse part à contribuer au pot de billes.
La plupart des petits ogres trouva cela très correct et acquiesça.
Sauf ici et là.
Notamment et principalement en ces lieux où les inventaires de bouts de carton étaient en rupture de stock. Dans l’impossibilité de pouvoir demander à ces petits ogres touchés par la pénurie d’aller se prononcer sur la question des quelques billes en faisant un X à l’ombre d’un bout de carton, on leur demanda donc leur avis à main levée.
Et c’est à compter de ce petit contretemps, un simple manque de bouts de carton, que tout alla en empirant. Puis, très tôt, les bouts de cartons manquants furent retrouvés: on ne sait trop qui les avait pris, peint en rouge, et commodément découpés en petits carrés. Mais l’important, c’est évidemment que le carton mystérieusement disparu ait été retrouvé…
Quant au voyageur, consterné de voir comment quelques ogres auront pu nuire à l’ensemble des ogres – vraisemblablement sans que ce soit leur intention (car on leur aura raconté des horreurs non-fondées sur les autres ogres) – eh bien le voyageur s’est enfui dès qu’il a pu sortir de l’auberge. En se promettant bien de ne pas revenir de sitôt.
(Évidemment, tout ça c’est beaucoup trop long. Encore que ça ne prenne tout de même pas une centaine de jours à lire…)
« Autrement dit, au lieu de se présenter comme un discours sur le monde, il se dit en tant que Monde. »
Merci pour ce tres bon texte.
« Quand une idéologie cesse d’apparaître comme idéologique et se prend ainsi pour le Monde lui-même, elle ne saurait reconnaître aucune forme d’extériorité : on ne peut être en dehors de ce qui se prend pour le monde sans en effet détruire cette prétention d’incarner en soi le monde… »
Voilà qui Dieu merci n’est jamais arrivé à la Gauche dans l’histoire…
Précision : si vous qualifiez le communisme de totalitaire, vous avez bien raison. Cependant, ce totalitarisme « archaïque » se présentait bel et bien comme une idéologie (en lutte contre une autre), contrairement au néolibéralisme actuel qui se présente comme non-idéologique (technique).
My God! Le néolibéralisme refuse de se présenter comme idéologie, que me voilà enfin éclairé sur son danger insidieux intrinsèque! Il est tellement évident que lorsqu’une idéologie se présente comme telle, je peux enfin mettre en oeuvre mes mécanismes de défense intellectuelle, autrement, que me voilà pris au dépourvu comme les pauvres masses! Que me voilà en besoin pressant d’être « conscientisé »! L’idéologie islamiste est tellement préférable dans ce cas, et en plus ils portent des costumes distinctifs!
Votre texte implique qu’une idéologie est moins dangereuse si elle se présente comme telle, comme si elle devenait ainsi plus « manipulable » ou encore, pour employer le jargon à la mode, « décodable » au travers du « clivage » (là on ne parle plus de mode mais carrément de dogme) auquel elle participe. La notion de « clivage » étant elle-même bien sûr exempte de tout présupposé idéologique.
D’une part c’est faire trop d’honneur au néolibéralisme simplement pour dénoncer sa pauvreté intellectuelle (qui est à la base de son succès comme de celui de Québecor) et d’autre part c’est faire une fleur aux idéologies en amenuisant ou à tout le moins en relativisant leur danger réel, pour ne pas mentionner l’incroyable naïveté de prétendre que les idéologies « se présentent » comme telles.
Le fait de dénoncer que le néolibéralisme ne se perçoive pas comme une idéologie (en fait de créer ce qu’en logique on appelle un « homme de paille » sur qui tirer pour se mettre en valeur) sans au préalable dénoncer ce que les idéologies peuvent avoir de condamnable et de simpliste, faisant croire à leurs adhérents qu’ils détiennent (enfin!) la Vérité-sans-effort et qu’il ne leur reste plus qu’à éduquer les masses, s’aveuglant ainsi sur leur propres besoins de béquilles intellectuelles, relève plus de la posture bien pensante qui vise rarement quoi que ce soit d’autre que sa propre validation, que de l’analyse critique proprement dite. Le terrain social est particulièrement fertile à ce genre d’exercice, je vous le concède.
Votre qualification d' »archaïque » du totalitarisme de gauche pourrait facilement laisser entendre que le totalitarisme « moderne » est essentiellement le fait des sociétés capitalistes néolibérales, ce qui serait cohérent avec votre caractérisation du néolibéralisme comme incapable de tolérer un point de vue dissident en dissimulant le fait qu’il est une idéologie. Il ne vous manque plus que des faits concrets à l’appui de votre thèse si elle est telle, lesquels n’excluraient pas, évidemment, les sociétés dominées par des idéologies « honnêtes », c’est-à-dire qui se présentent comme telles…
Désolé (car il faut partir travailler le matin, qu’on le veuille ou non, il faut bien nourrir la Bête), il manque un mot dans ma dernière phrase qui aurait dû se lire: « Il ne vous reste plus qu’a fournir des faits concrets…etc. »
Pour compléter ma pensée et passer à autre chose (n’ayant pas encore déjeuné):
Je rappelle que M. Mondoux écrit « Le grand défi de nos sociétés contemporaines est d’affronter un des legs importants du néolibéralisme : la fin apparente des idéologies. ». Pas UN des plus grands défis. C’était bien écrit: LE grand défi. Il n’y en a donc pas de plus grand selon M. Mondoux. Nous accepterons donc cette prémisse pour les fins de la discussion. La pauvreté endémique dans le monde n’étant bien sûr, par exemple, pas de dignité comparable.
Les faits qui donnent cette suprématie à ce défi (qui, pour qu’on la traite avec le respect qu’elle mérite, ne saurait être un simple vision de l’esprit) doivent donc être tels qu’ils relèguent hiérarchiquement tout autre défi « de nos sociétés contemporaines » à l’arrière plan (il y a donc prétention à l’universalité ici car ce « nos » ne peut être applicable qu’à l’échelle humaine entière sinon, quel vilain eurocentrisme d’homme blanc, l »Europe » incluant aussi l’Amérique comme origine de ses fondements culturels).
Ce fait qui relègue tous les autres au second plan et pose LE défi consiste en la dissimulation de son caractère idéologique par le néolibéralisme.
Cette dissmulation consiste essentiellement pour le néolibéralisme à voiler ses présupposés purement capitalistes sous des termes d’une apparente neutralité scientifico-économique, le tout afin d’endormir les esprits et d’échapper à la critique en se présentant comme un état de fait « naturel » a priori, auquel il est impossible de s’extraire viablement et qu’il ne faut donc pas remettre en question au risque de payer un prix considérable. Bref, faisons confiance aux « créateurs de richesse » si on veut pouvoir la redistribuer un jour.
Comme tout « système » digne de ce nom, celui-ci cherchera aveuglément avant tout à se maintenir (bonjour M. Laborit!) et à exclure les éléments qui en menacent la pérénité. De ce fait, il est « totalitaire » en ce qu’il ne pourra assurer ce maintien que par une domination complète de l’espace socio-culturel où il s’est implanté. Disons plutôt où on l’a imposé de force, ça fera plus dramatique. L’urgence de la situation et l’ampleur de notre détresse n’en ressortiront que mieux. L’aliénation-de-l’homme-dans-le-monde-moderne effectuerait-elle un retour en force? Ne digressons point.
Il résulte de cet acte de dissimulation une forme, lattente ou réelle mais certainement pas imaginaire, de totalitarisme « moderne » ou « non-archaïque » (voir le présupposé de M. Mondoux dans sa réponse à mon premier commentaire) découlant du fait qu’il refuse de s’assumer comme « idéologie », c’est-à-dire de faire comme les autres, de se définir ouvertement comme un ensemble de dogmes et de bien vouloir se mette en rang avec les autres idéologies afin qu’il puisse ainsi être décortiqué mis hors d’état de nuire.
S’agissant du plus grand défi actuel « de nos sociétés contemporaines », il va de soi que les manifestations de ce totalitarisme doivent au plus tôt être éradiquées afin que l’on puisse passer à autre chose.
Quels sont donc ces faits « totalitaires » qui doivent être éradiqués afin que « nos sociétés contemporaines » aient enfin relevé le défi le plus pressant qui se pose à elles? Trois misérables éditorialistes. Eh oui. Et en plus, ils se sont discrédités d’eux-mêmes en se dévoilant « idéologues » de l’ORDRE SOCIAL.
Est-ce donc à dire que LE défi a été relevé par une sorte de justice poétique suivant laquelle les laquais du capitalisme impérialiste ont été incapables de maintenir plus longuement le masque de leur fourberie devant le soulèvement glorieux du Peuple En Marche sous l’oeuil bienveillant de son élite universitaire?
Loin de lèa: la vigilance reste de mise car « le système » se frotte les mains dans le noir et attend sa revanche… LE défi « de nos sociétés contemporaines » reste à relever et comme il est consubstantiel au capitalisme, il ne peut être complètement relevé que par l’éradication du capitalisme. Eh oui.
J’ironise bien sûr mais il n’en reste pas moins que si LE grand défi « de nos sociétés contemporaines » est de débusquer la dissimulation du caractère idéologique du néolibéralisme, on a choisi de bien pitoyables cibles pour en faire la démonstration. Mais comme le bon peuple est si facilement manipulable n’est-ce pas? (qu’on pense au « référendum volé » de 1995 par le love-in des anglos), il faut bien employer des termes auquel il pourra aisément référer pour comprendre la leçon.
Pourtant il reste une thèse sous-jacente évidente chez M. Mondoux: cette dissimulation est un totalitarisme et ce totalitarisme « moderne » est une menace pire que le totalitarisme « archaïque » précisément du fait de cette dissimulation qui se fait passer par une « technique » (bonjour Heidegger qu’on n’osera pas nommer ici pour d’évidentes raisons…). Sinon, il ne serait pas LE grande défi « de nos sociétés contemporaines ».
Si l’analyse se veut applicable à toutes les sociétés (on est scientifique ou on ne l’est pas), elle doit démontrer en se refusant à toute relativisation que le caractère de dissimulation de son propre carcatère idéologique par le néolibéralisme produit des résultats factuels (c’est-à-dire des violations aux droits et libertés fondamentaux) objectivement pires que ceux constatables dans les sociétés totalitaires à idéologie « assumée ».
La démonstration risque d’être moins « évidente » ici que de perdre son temps à taper sur un petit produit médiatique comme Martineau dont on aura beau jeu d’amplifier l’influence réelle pour se convaincre de sa propre pertinence. Aussi bien s’attaquer à Loft Story tant qu’à faire…
Ça va mieux ? 🙂
J’ai trop de travail et j’ai pas encore déjeuné. ; – )
Je me disais aussi… 🙂