Une drôle de sensation s’est emparée de moi mardi dernier lors du lancement de la prochaine saison de MusiquePlus et MusiMax. Quelque part entre les « drinks» et les petits fours aux couleurs des deux chaînes, j’ai eu… comment dire… appelons ça un regain de foi.
Avouons-le, la relation entre MusiquePlus et les mélomanes s’est amenuisée au fil des années alors que l’omniprésence des télé-réalités a étiolé la diffusion de clips (avec raison) et érodé les productions locales, tout particulièrement les émissions de contenu (malheureusement).
Après une cure d’amaigrissement et un long repositionnement, le récent recrutement de Catherine Pogonat et le retour de Claude Rajotte redonnaient espoir aux téléspectateurs syntonisant MusiquePlus… pour la musique, justement. Bien que Sainte-Catherine n’est pas de la programmation automnale (cotes d’écoute faméliques obligent, j’imagine), le nouveau puzzle télévisuel proposé est quand même intéressant…
Bien que les télé-réalités sont toujours présentes, et plus débiles que jamais si on en croit la bande-annonce projetée aux médias présents, on remarquera que les bonzes de la chaîne misent davantage sur la musique alternative et émergente. Ainsi, on nous propose maintenant deux rendez-vous pour les fans de groupes «avec-le-mot-Wolf-dedans»: Top Musique, une quotidienne diffusée du lundi au jeudi à 18h où on retrouvera des artistes émergents en prestation, et MusiquePlus approuve (les vendredis à 22 h 30).
Côté contenu, Débat critique (les lundi à 19 h 30) est de retour et le Voir y sera toujours représenté par Olivier Robillard Laveaux. L’honneur est donc sauf! Claude Rajotte, de son côté, sort un as de sa manche et ramène ses fameux «destroy». Véritable électron libre, Rajotte – perceuse à la main – a profité de la conférence de presse pour mentionner aux journalistes présents que son émission mettra «la musique fuckée» à l’avant-plan, car – et je paraphrase – «c’est plate dans les médias ces jours-ci».
Mon cher Claude, it’s on!
Et MusiMax? Bah, ça va, j’imagine…