BloguesDans le garage

Insérez 25¢ : ma visite à l’exposition Une histoire de jeux vidéo du Musée de la Civilisation

De passage à Québec ce week-end, j’en ai profité pour finalement faire un saut au Musée de la Civilisation qui présente, ces jours-ci, Une histoire de jeux vidéo. Un étalage ludique (bien sûr), fascinant (évidemment), mais également un brin anémique.

Événement produit en collaboration avec Ubisoft, une première crainte assaille les curieux en pénétrant l’espace de l’exposition alors qu’une statue grandeur nature d’un des égorgeurs de la populaire série Assassin’s Creed accueille les visiteurs. Heureusement, la place de l’entreprise n’est pas magnifiée au sein du parcours, mais bien à l’échelle de son impact dans l’histoire du domaine.

La déception viendra finalement du volet historique d’Une histoire de jeux vidéo. Bien qu’on aborde un secteur à l’imaginaire débridé, alliant technologies et différentes formes d’art, l’information est souvent placardée aux murs. Davantage de matériel multimédia informatif aurait été apprécié afin de capter l’attention des visiteurs plus jeunes et de maintenir l’intérêt des habitués. Le résumé – étalé sur sept zones thématiques allant de «Pong et ses dérivés» (couvrant les années 72 à 77) jusqu’à «jeux HD et jeux rétros» (couvrant 2006 jusqu’à 2013) – demeure quand même judicieux, bien qu’une ouverture vers l’avenir (les possibilités liées à l’Oculus Rift, par exemple) aurait été digne d’intérêt. Consolation : les corrélations établies entre les jeux vidéo et la pop culture de l’époque sont, dans la plupart des cas, pertinentes.

En ce qui concerne la portion ludique de l’événement, par contre, rien à redire! Après l’exposition particulièrement cruelle de bornes Pong, Pac-Man et d’une console Odyssey (cruelle, car on ne peut y jouer), chaque zone est agrémentée de jeux et consoles mis à la disposition des visiteurs qui s’en donnent à coeur joie. De l’Amiga à la PlayStation, du bon vieux Nintendo gris jusqu’à la Neo Geo en passant par l’Intellivision et le Sega Master System, deux vestiges qui ont marqué mon enfance.

Souvenirs retrouvés, en effet!

 

L’exposition se poursuit jusqu’au 16 mars 2014. Détails sur mcq.org/jeuxvideo