Deuxième carte postale liée à la journée de samedi au FME. Ici, une entrevue avec Julie Brunet, alias Grenadine.
Sur la scène minuscule d’un bar Le Groove bondé, Brunet ses hommes y sont allés d’un concert donnant un avant-goût de son album à venir, réalisé en compagnie de Jérôme Minière. Plus tôt en entrevue, la chanteuse s’est épanchée sur ce changement de direction pour son projet en plus de revenir sur l’impact de Minière sur l’oeuvre.
Soyez toutefois prévenu que cette capsule vidéo… est hantée! Sans blague, j’ai passé une bonne partie de la journée à monter, remonter, sauvegarder, exporter, convertir, rager, convertir à nouveau tout en croissant les doigts avant d’arriver à cette version qui, à défaut d’être optimale (vous remarquerez que les bandes son et images «gèlent» par moment, malheureusement), demeure quand même potable.
Côté concert, je dois avouer que j’avais des craintes pendant l’entretien lorsque Brunet vantait des pièces plus «cérébrales». Loin de moi l’idée de vouloir la cantonner à un seul registre, mais Grenadine demeurait tout de même un projet qui offrait une pop aussi bien foutue que brillante. Bien que moins saccharinées que son matériel d’antan, les nouvelles pièces semblent… surprenantes («semblent», car entendues qu’une seule fois sur fond de clameur d’une foule de festivaliers, t’sais). Vite comme ça, ça m’a fait penser à du Rilo Kiley, moins la plume acerbe de Jenny Lewis. En attendant une date de dévoilement définitive, le fameux disque de Grenadine risque d’être joué sur scène plus d’une fois d’ici la fin de l’année (du moins, on le souhaite).
Demain : une capsule vidéo dédiée à des intervenants de la région : le groupe rock Lubik ainsi que deux artisanes du journal L’Indice Bohémien.