À en juger votre intérêt pour mon billet d’hier sur le projet musical loufoque de Macaulay Culkin, explorons à nouveau le filon des « nouvelles drôles concernant des artistes des années 90 ». Aujourd’hui, allons-y avec des nouvelles concernant un rockeur qui aura défendu le port du kilt et du bandana contre vents et marées : Axl Rose.
En fait, l’actualité musicale du moment a fait en sorte que deux nouvelles concernant le bonhomme ont fait surface au cours des derniers jours, sans lien apparent.
Sur le site du magazine américain Vulture, Steve Fishman raconte une drôle d’anecdote : la fois où la bête de scène a loué son appartement. Pour résumer : Axl Rose voulait louer un appartement dans la Grosse Pomme et est tombé en amour avec celui de M. Fishman. Malgré ces réticences à louer sa demeure au rockeur acariâtre, Fishman a finalement cédé… et a adoré l’expérience. Voyez-vous, M. Rose – via ses assistants – a loué l’appartement et payé son loyer – d’avance – pendant des années… mais n’a jamais emménagé! Je paraphrase un passage particulièrement amusant : « On nous a dit qu’Axl voulait bientôt emménager chez nous, alors nous avons rapidement déménagé nos propres biens dans une autre demeure de Brooklyn. Lors du jour J, il n’est jamais venu. Idem pour les deuxième et troisième dates prévues pour son emménagement. Axl n’était toujours pas là (un schème qui n’est pas sans rappeler l’attente autour de l’album Chinese Democracy d’ailleurs) », lance-t-il en faisant au fameux disque lancé une décennie et des poussières après son annonce.
Tiens, tiens, en parlant de Chinese Democracy…
Sur le blogue Antiquiet, Kevin Cogill – le blogueur derrière la fuite sur Internet de quelques pièces qui devaient se retrouver sur Chinese Democracy – raconte en long et en large sa mésaventure avec les autorités. Pour résumer : 10 minutes après avoir mis les pièces sur son site, le serveur l’hébergeant a croulé sous le trafic. Cogill a, évidemment, retiré les pièces lorsqu’il a reçu une ordonnance du camp Guns N’ Roses, mais il n’était pas au bout de ses peines, car il a ensuite fait l’objet d’une enquête du FBI. « Des agents sont venus me cueillir chez moi. J’avais au moins six fusils de pointés sur moi! »
Cliquez ici pour lire l’anecdote de Fishman. Cliquez là pour lire le dossier préparé par Cogill. C’est en anglais, bien évidemment.
Sur ce, un brin de nostalgie : MusiquePlus couvrant la fameuse émeute de ’92 suivant le spectacle bâclé réunissant Faith No More, Metallica et… Guns N’ Roses!