Photo : Joey Proteau et Thomas B Martin
Groupe excentrique s’il en est, le quatuor de Québec MOM Jeans peut se vanter d’un accomplissement rare : il ne laisse personne indifférent. Lorsqu’un promoteur ajoute le groupe à l’une de ses soirées, il ne peut jamais savoir tout à fait à quoi s’attendre. Par le passé, ils ont notamment propulsé leur cachet dans la foule en coupure de cinq dollars, fait jouer un groupe de jazz à leur place (ils ont tout de même livré des reprises jazz des compositions de MOM Jeans), fait un set « miroir » (c’est-à-dire qu’arrivés au dernier morceau, les gars ont rejoué tout le concert à l’envers) ainsi que donné leur tout premier show en sous-vêtements.
Vous comprendrez donc que c’est le genre de groupe qu’on aime, qu’on déteste, qu’on déteste aimer ou qu’on aime détester. Quoi qu’il en soit, les quatres prank-punkeux ont tout de même réussi un plus que solide tour de force, le 14 octobre dernier. En effet, ils ont ouvert pour les légendaires Misfits à l’Impérial de Québec. Ils ont saisi cette occasion en or pour enregistrer un tout premier album live devant public.
Intitulé simplement MOM Jeans : Live à l’Impérial, cet opus comprend dix pistes croustillantes et dégoulinantes à souhait, gracieuseté de Jean-Etienne Collin Marcoux (Beat Sexü, Anatole) à la captation et au mixage. La formation comprend Thomas B. Martin à la guitare et aux back-vocals, Jean-Michel Letendre-Veilleux (Beat Sexü, Leafer, Anatole) à la guitare et la voix, Maxime Chiasson (Ponctuation) à la batterie ainsi qu’Alexande Leblanc (Plastic Trees) à la basse. En plus de la version digitale, vous pouvez vous procurer l’album live en cassette, qui comprend en b-side une reprise de La Toune par Varsolvie.
Allez donc écouter ça, c’est parfait pour perdre une élection.