Il reste encore quelques jours pour voir l’exposition de Valérie Orgeret à la Galerie de l’École des arts visuels de l’Université Laval. Professeure à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne en France, Valérie Orgeret séjourne à Québec dans le cadre d’un échange avec l’Université Laval. Elle a exposé dans plusieurs villes européennes, en Afrique et aux États-Unis. Les photographies qu’elle nous présente cet automne ont circulé de Winnipeg au Wisconsin et se rendront bientôt à Toronto. Pas étonnant qu’il soit question de voyage dans cette série d’une vingtaine de petites photographies en noir et blanc. On pourrait en effet les envisager comme des extraits d’un carnet de route racontant les périples de l’artiste. Mais ce sont plus que des souvenirs de voyage ou des clichés de paysages parcourus. Il s’agit ici d’un travail formel et rigoureux où chaque détail est considéré avec attention. Ainsi, l’horizon, les fils électriques longeant les champs, les voies ferrées ou les lignes traversant les routes américaines et européennes ponctuent et organisent l’espace des photographies. Jusqu’au 4 octobre, à la Galerie de l’École des arts visuels.
Danielle Doucet et Lyse Marsan
La Galerie Rouje reçoit également une artiste de l’étranger. Cette fois, il s’agit d’une exposition organisée en collaboration avec la délégation Wallonie-Bruxelles. On peut y voir en duo les peintres Danielle Doucet de la Belgique et Lyse Marsan du Québec. Elles nous présentent leurs derniers tableaux peints à l’acrylique, des collages et des aquarelles qui se veulent un hommage à la terre. Mais ce sera assurément, comme on a pu le voir jusqu’à maintenant à la galerie Rouje, un hommage à la couleur et à la matière. Jusqu’au 11 octobre, à la Galerie Rouje.
Les machinations de Diane Morin
Depuis le 15 septembre, Diane Morin travaille à une installation dans l’atelier d’Avatar. La jeune artiste a récupéré toutes sortes d’objets, des ressorts, un vieux soulier, des morceaux de plastique, etc. Elle a construit de petits assemblages ludiques et farfelus animés par un réseau électrique. Le déclenchement de la première impulsion thermoélectrique produit un effet domino et les sculptures deviennent tour à tour agitées, bruyantes et cocasses. Mais ces machines interdépendantes et complexes évoquent aussi le fonctionnement de nos sociétés…Le vernissage a lieu ce jeudi, 1er octobre, à 19 heures. L’exposition se poursuit jusqu’au 2 octobre et une rencontre avec l’artiste est prévue à 17 heures. Avatar, 541, St-Vallier Est.