L’iconographie scientifique ouvre tout un champ d’images dans lequel les artistes peuvent puiser. Karen Pick travaille à partir de ces illustrations. Elle a déjà présenté chez Skol à Montréal et à la Chambre blanche, en 1995, des installations intégrant des moulages de parties du corps, le dessin et la peinture. Cette fois, elle nous propose une série de peintures sur treize grands panneaux de bois. Des illustrations provenant d’ouvrages d’anatomie, de botanique et de cartographie sont reproduites sur les panneaux dans un traitement inspiré de celui de l’estampe. Elles sont ensuite transformées par des interventions colorées et très personnelles qui viennent s’y superposer. Ces panneaux sont à la fois épurés, riches et surtout très percutants. A L’Oil de poisson, jusqu’au 13 décembre prochain.
Secondes natures
Référant aussi à la nature, mais ici dans un sens plus littéral, la peintre Claire Lamarre a réalisé ses derniers tableaux à partir de photographies numérisées de plantes. Ses tableaux peints à l’acrylique sur bois représentent des arrangements de végétaux composés de feuilles et de fleurs. A la Galerie Estampe Plus, jusqu’au 23 décembre prochain.
Travail de laboratoire
La photographe Élène Tremblay présente, chez Vu, une série de figures s’inspirant de la «photographie spirite» de la fin du XIXe siècle. Produit du hasard, ce type de photographies devait capter le passage des fantômes ou des esprits. En ces premiers temps de la photographie, on pouvait (on voulait?) croire qu’il s’agissait d’un des pouvoirs de ce nouveau médium. Élène Tremblay a réalisé des portraits complètement flous et des photos parsemées de points de lumière. Ses photographies sont le résultat de ce moment précis de la mise au point entre l’apparition et la disparition de l’image. Elles rappellent combien ce médium a toujours prétendu être la preuve de l’existence des choses… même les plus improbables. Chez Vu, jusqu’au 20 décembre prochain.
De bois et de métal
Les étudiantes et les étudiants en arts plastiques du cégep de Ste-Foy ont envahi la Galerie Trompe-l’oil avec une centaine de sculptures. Ils nous présentent le résultat d’un travail sculptural utilisant exclusivement le bois et le métal. On risque d’y faire de belles découvertes. Jusqu’au 14 décembre.