Arts visuels

Bloc-notes : Les Auréoles

Il vous reste à peine quelques jours pour profiter de l’expérience visuelle qu’est l’exposition Les Auréoles de Pierre Blanchette. Les ouvres de ce peintre marient des plages de couleurs intenses, appliquées avec une gestuelle marquée à des tracés géométriques qui semblent émerger de ce chaos coloré. Le tout crée un effet de profondeur qui entraîne le spectateur dans un tourbillon de lumières aux couleurs chaudes et aux profondeurs froides. Dans la présente exposition où, le cercle et la sphère sont à l’honneur, vous pourrez voir une dizaine de toiles récentes et quelques ouvres sur papier. Ceux qui connaissent Pierre Blanchette ne voudront pas manquer cette occasion de contempler ses dernières créations et vous qui ne le connaissez pas ne regretterez pas d’y avoir prêté un regard attentif. À la Galerie Madeleine Lacerte, jusqu’au 20 avril 1999.

Images chassées
Ce qu’André Barette a traqué en forêt lors de ses parcours de chasse nous est présenté dans cette première exposition individuelle de l’artiste depuis plus de dix ans. L’exposition Les Rituels retrace en quatre tableaux l’appel, l’attente, l’indice et la présence de cette bête qu’on sent sans en apercevoir le bout de la queue… On devine alors que ce qui prime dans ces voyages de chasse n’est pas l’accomplissement de l’acte lui-même, mais plutôt ce parcours sensoriel, cette recherche de l’approche idéale pour rejoindre la proie. Quoiqu’il rentre souvent bredouille, André Barrette a néanmoins ramené de ce dernier voyage des images qui valent bien le déplacement. Chez Vu, jusqu’au 2 mai 1999.

Le Bernin
Le Musée du Québec présente d’ici la fin mai le troisième volet de la série de conférences intitulée Les Grands Créateurs, où il sera question de musique, de sculpture, de peinture et de design de mode. Ce prochain vendredi, vous serez initiés à l’époque baroque à travers le travail du sculpteur, peintre et architecte du XVIIe siècle Bernini, dit le Bernin. Pierre Filteau, professeur d’histoire de l’art au Cégep de Sainte-Foy, expliquera comment l’art baroque s’est vu la forme d’expression idéale pour rendre les nouvelles réalités d’une époque. Le Bernin, maître d’ouvre de la Rome baroque, vendredi le 16 avril à 14 h, au Musée du Québec.