Arts visuels

Rentrée musées : Comtois, Hébert, Orta

De la sculpture du début du siècle à l’art actuel, en passant par les conférences et autres colloques, l’histoire de l’art et les savoirs sont au rendez-vous dans les musées.

Dès le 7 septembre débute au Musée du Québec, la présentation d’oeuvres sur papier d’Ulysse Comtois (1931-1999). Le sculpteur, disparu l’an dernier, a laissé une oeuvre sculpturale importante dans l’histoire de l’art moderne du Québec. S’il est surtout connu pour ses sculptures changeant de configuration en fonction de l’intervention des spectateurs, il a aussi réalisé des oeuvres sur papier, dont 75 dessins inédits que nous pourrons découvrir à compter du 7 septembre. Débute également le 7 septembre une exposition de Jorge Orta, cet artiste argentin vivant à Paris depuis 1984, connu pour ses projections luminographiques (il en a d’ailleurs réalisé une le 2 septembre dernier au Centre hospitalier Robert-Giffard dans le cadre de la Manifestation internationale d’art de Québec). Au Musée du Québec, Orta interviendra dans les cellules de l’ancienne prison où il poursuit son projet Life Nexus Québec. Jorge Orta mobilise la communauté qui participe à la réalisation de ses oeuvres. Cette fois, il a travaillé en collaboration avec les Ateliers de création de Folie/culture, le Centre hospitalier Robert-Giffard et les étudiants de l’Université Laval.

À partir du 5 octobre, le Musée du Québec présente une exposition du sculpteur Henri Hébert (1884-1950). Cette exposition sera une excellente occasion de découvrir l’oeuvre de cet artiste peu connu du grand public. Son oeuvre est composé surtout de bustes, de plaques commémoratives et de statuettes. On pourra également voir une exposition de Lorraine Fontaine, Ô Narcisse, ma soeur… et l’annuelle présentation des acquisitions de la Collection prêt d’oeuvres d’art du musée. Une collection qui permet de faire connaître la production de jeunes artistes du Québec. On présentera également une exposition de la signataire du manifeste Refus global, Madeleine Arbour, dès le 9 novembre ainsi qu’une exposition sur la nature morte dans la collection d’art du XXe siècle du musée.

Au Musée de la civilisation, les expositions en cours se poursuivent ont Métissage de Robert Lepage et Syrie, terre de civilisation. Les nouveautés se situent davantage du côté des conférences. Le Colloque international Collections-collectionneurs: textile d’Amérique et de France retiendra sûrement l’attention. Les 4, 5, et 6 octobre prochains, des spécialistes se pencheront sur divers aspects reliés aux textiles: de la confection à l’iconographie en passant par la restauration et les usages. Toutefois, les coûts d’entrée ne sont pas accessibles à toutes les bourses (100 $ pour l’ensemble du colloque). Au Domaine Cataraqui, on présente, dès le 21 septembre, une exposition de portraits, photographies et dessins de personnalités de Sillery. C’est aussi de portrait dont il sera question à la Maison Hamel-Bruneau pendant les prochains mois. Et la Villa Bagatelle propose Les Quatre Saisons de l’art naïf du 7 octobre au 19 novembre. Un de nos objectifs cet automne? Aller faire un tour au Musée d’art inuit Brousseau, sur la rue Saint-Louis. Ce musée privé, ouvert depuis deux ans, se consacre à l’art inuit et ne possède pas moins de 500 pièces uniques réalisées depuis les 500 dernières années.