Arts visuels

Bloc-notes : Lancement à l’Oil de poisson

La cinquième édition du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada est un gros bouquin de plus de 500 pages colligeant une foule d’informations sur une cinquantaine de centres à travers le Québec et autant dans le reste du Canada.

La cinquième édition du Répertoire des centres d’artistes autogérés du Québec et du Canada est un gros bouquin de plus de 500 pages colligeant une foule d’informations sur une cinquantaine de centres à travers le Québec et autant dans le reste du Canada. Cet incontournable ouvrage de référence comprend aussi divers lieux de diffusion, de production de l’art et autres services, des galeries privées aux organismes gouvernementaux. On peut notamment y lire un texte du sociologue Guy Sioui-Durand sur l’art autochtone. Hormis une liste laconique et partiale de 17 travailleurs(ses) culturel(le)s, on pourra s’y fier pour trouver la plupart des ressources concernant l’art actuel. Le lancement du répertoire, publié par le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ), a lieu le vendredi 29 novembre dès 17h à l’Oil de poisson.

Chavirer
Vu expose les photographies de Yan Giguère, un ensemble d’impressions laser qui ressemblent à s’y méprendre à des tirages photographiques. Si l’approche de Giguère s’est d’abord élaborée dans une volonté de rendre le réel avec précision, il s’en écarte désormais avec un travail fait à partir de diverses caméras bas de gamme (caméras jetables et anciennes). Le tout en portant une attention particulière aux restes, erreurs et autres flous. S’y mêlent des abstractions dont les titres nous guident vers leurs sources et des photographies, plus réalistes, dont celle de la maison de feu Serge Lemoyne. La poésie de Frank Martel – commentant les photos de Giguère dans la publication de Vu – fait écho au destin du bâtiment incendié: "Les gens de ce monde veulent tout comprendre depuis l’extérieur et ne comprennent pas le moindre rythme." À voir, jusqu’au 15 décembre. Vu présente aussi les photographies de Denis Lessard. Diptyques est teinté, sans équivoque, de la démarche spirituelle de l’artiste, Lessard ayant joint l’Église orthodoxe depuis 1991. Austère.