Top 5 : commenté
Le top 5 en arts visuels, commenté.
D’abord une mention au Musée des beaux-arts. Non, elle n’ira pas à Richelieu, l’art et le pouvoir – trop scolaire -, ni aux séduisantes photos d’Herbert List, ni même aux tableaux – pas tous des chefs-d’oeuvre – des Grands maîtres italiens. C’est à Jean-Pierre Gauthier, pour sa merveilleuse installation Échotriste, qu’elle est octroyée.
Au Musée d’art contemporain, ce ne fut pas l’oeuvre bourgeoise de Sam Taylor-Wood (malgré deux pièces très réussies) ni même le travail très sensible de Janet Cardiff ou d’Atom Egoyan qui m’ont le plus surpris… C’est François Lacasse qui a volé la vedette. Ces trois dernières années, dans plusieurs de ses toiles, Lacasse a élaboré une grande peinture.
Alain Paiement, à la Galerie de l’UQAM, a réalisé une installation photographique spectaculaire mais aussi proche d’un état de grâce au quotidien. Dans Parages, Paiement nous parle du bonheur d’être au bon endroit au bon moment.
La rétrospective Rober Racine au Musée des beaux-arts d’Ottawa a confirmé la valeur de cet artiste. Certes, en fin d’année, son solo chez René Blouin fut moins fort, quoique… Sa petite sculpture de vautour, réalisée avec une épingle retirée de son estomac alors qu’il était enfant, a montré que Racine en avait encore pas mal dedans…
Du côté des artistes plus jeunes, j’ai grandement apprécié les expos de Thomas Kneubühler, de Yan Giguère, d’Ève K. Tremblay… Mais j’ai un petit faible pour les frères Carlos et Jason Sanchez et leur solo au Belgo.