Notes arts visuels : Sarah Nind chez Esthésio
Arts visuels

Notes arts visuels : Sarah Nind chez Esthésio

Paysages fragiles: c’est le titre de l’exposition regroupant des tableaux de Sarah Nind, peints à l’huile sur des photographies provenant d’archives et imprimées sur plastique, dans la petite galerie de la rue Saint-Paul.

Paysages fragiles: c’est le titre de l’exposition regroupant des tableaux de Sarah Nind, peints à l’huile sur des photographies provenant d’archives et imprimées sur plastique, dans la petite galerie de la rue Saint-Paul. Les noirs dominent cet ensemble où la peinture vient donner des accents de couleur. On ne saurait dire si cela est tributaire de l’austérité délibérée des supports, mais le résultat est empreint de solitude, voire d’une certaine souffrance. Heureusement, quelques huiles sur toile aux couleurs vives, et dont la matérialité est plus sensuelle, viennent égayer cette exposition des oeuvres de cette artiste torontoise, née au Brunei et professeure à l’École des beaux-arts de l’Ontario. Jusqu’au 4 mai.

À venir au même endroit

Il faut le souligner, la jeune galerie Esthésio prend de beaux risques en présentant des artistes canadiens anglais peu connus ici, toujours en cherchant (c’est une invitation!) à exposer des artistes de Québec. D’ailleurs, il faudra y voir bientôt l’exposition 1, 2, 3, peinture!, réunissant des tableaux de Brian Burke, Richard Morin et Carlos Sainte-Marie, ainsi que celle des photographies de Brett Heath, Visages eclectica. Le vernissage aura lieu le 9 mai prochain à 17 h. À surveiller également, en juin, l’exposition de gravures et de sculptures d’Armand Vaillancourt. Si les apparitions publiques du sculpteur de Québec libre! (San Francisco, 1971) et de L’Arbre de la rue Durocher (Montréal, autour de 1960) sont choses fréquentes, ses expositions, elles, se font plus rares. Attendue.y